Giannis Antetokounmpo inscrit son nom (une fois de plus) dans le livre des records des Bucks de Milwaukee. Mercredi soir, les Bucks avaient l’occasion de venger leur élimination du tournoi intra-saison aux mains des Pacers de l’Indiana. Le Greek Freak n’aurait manqué ce rendez-vous pour rien au monde, lui qui a inscrit 64 points dans une victoire de 140 à 126 devant ses partisans.
Il établit désormais un nouveau sommet dans l’organisation des Bucks pour les points marqués en un match :
Le train Antetokounmpo était inarrêtable. Peu importe ce qui l’opposait, Giannis allait marquer ou être atteint afin d’aller chercher des point à la ligne. Le dernier détenteur du record de points en un match appartenait à Michael Redd, qui avait alors inscrit 57 points en 2006. De plus, les efforts de Giannis font de lui le premier joueur cette saison à atteindre le cap des 60 points en une rencontre.
L’ailier grec a ajouté 14 rebonds dans la victoire des siens. D’ailleurs, sa performance de mercredi était sa troisième à 50 points et plus contre les Pacers en carrière. Son coéquipier Damian Lillard est justement le dernier joueur de la NBA à avoir atteint 60 points, alors qu’il portait encore les couleurs des Trail Blazers de Portland. Dame a contribué avec 21 points et cinq passes décisives.
Le vétéran Lillard a aussi inscrit son nom dans le livre des records de la ligue. Avec son 2451e tir de trois points en carrière, il s’installe parmi le top 5 de l’histoire de la ligue à ce chapitre en devançant Kyle Korver. Seuls Reggie Miller, James Harden, Ray Allen et Stephen Curry en ont plus que le nouveau joueur de Bucks.
« Il est inarrêtable. C’est impossible de le couvrir d’un à un et nous avons une sacrée équipe pour l’entourer. Au final, tout lui revient : son talent, ses aptitudes, sa volonté et son désir de vaincre quiconque lui bloque la voie. Il fera tout ce qu’il faut pour gagner. C’était une performance remarquable. »
Adrian Griffin, entraîneur-chef des Bucks de Milwaukee
De l’hostilité du début à la fin
Les Bucks et les Pacers sont tous deux dans la course à la meilleure équipe de l’Est. Il est donc normal qu’il y ait une certaine animosité entre les deux équipes – surtout si on compte la défaite crève-cœur des Bucks contre ces mêmes Pacers une semaine auparavant à Vegas.
Dans les premières minutes du dernier quart, Giannis est projeté au sol lors d’un faufilage au panier par Aaron Nesmith, qui tenait le Grec par le cou. Intentionnel ou non, le geste de Nesmith n’a pas plu aux Bucks et Bobby Portis, qui est venu à la défense de son coéquipier. L’altercation entre les deux camps a mené aux expulsions de Bobby Portis (flagrant 2) et Obi Toppin. Nesmith a reçu une faute flagrante lui aussi pour son geste dangereux auprès de la vedette des Bucks.
Une scène étrange est arrivée au terme de la rencontre, alors que les Pacers auraient apparemment volé le ballon du match pour ensuite le cacher dans le vestiaire, au grand mécontentement de Giannis Antetokounmpo. Si quelqu’un devait l’avoir, c’est bien lui. Le numéro 34 a plus tard été aperçu en train de courir jusqu’au vestiaire visiteur après une prise de bec avec Tyrese Haliburton.
En rencontre d’après-match, Giannis a confié ne pas savoir si le ballon qu’il a retrouvé est le bon :
« J’en ai un. Je ne sais juste pas si c’est le ballon. Je n’ai pas le sentiment que ce l’est. J’ai quand même joué 35 minutes ce soir et je pourrais vous dire comment il était au touché… Je n’ai jamais vu ça avant. »
Giannis Antetokounmpo
De son côté, l’entraîneur-chef des Pacers, Rick Carlisle, a décrit la tournure des choses comme étant déplorable, mais qu’il y a simplement eu un manque de communication quant au fameux ballon du match. L’entraîneur-chef a d’ailleurs annoncé aux journalistes que le directeur général de l’équipe Chad Buchanan aurait été atteint aux côtes durant l’altercation.
Quoi qu’il en soit, les Bucks en sont sortis avec la victoire contre les Pacers. La rivalité entre les deux clubs sera définitivement à surveiller dans les mois qui suivent. Ils croiseront d’ailleurs le fer deux fois en janvier, soit le 1er et le 2.