L’histoire de Chris Boucher, qui s’est construit une carrière stable chez les professionnels après ne pas avoir été repêché, sera bientôt portée au petit écran. Le Montréalais aura droit à son propre documentaire.
Le long-métrage, qui s’intitule Grind Now Shine Later: The Chris Boucher Story, sera diffusé à TSN et sur la chaîne Crave, à des dates qui ne sont pas encore connues.
C’est une nouvelle qui risque de plaire aux amateurs de basketball québécois. Après tout, Boucher est en quelque sorte devenu le pionnier d’une nouvelle génération de jeunes d’ici dans la NBA. Khem Birch y était aussi, mais parle moins publiquement de son amour pour son patelin.
Ainsi, Chris Boucher est un nom qu’on surveillait il y a quelques années déjà dans la cour des grands, avant que ce soit Luguentz Dort, Karim Mané et maintenant, Bennedict Mathurin.
Son histoire est assez complexe. Il est né dans les Caraïbes, à Sainte-Lucie, puis a grandi à plusieurs endroits de Montréal. Il avait déjà 17 ou 18 ans lorsqu’il a commencé à jouer au basket de manière sérieuse, il a joué pour l’Université de l’Oregon, n’a pas été sélectionné au repêchage, a dû passer par la G League, a remporté deux championnats… de vraies montagnes russes.
Boucher, qui a disputé 36 matchs comme power forward en sortie de banc pour les Raptors cette saison, vient de fêter ses 30 ans. C’est une superbe manière de la part de TSN de le souligner.
En 21 minutes de jeu par rencontre, le Montréalais récolte en moyenne 9.7 PTS et 5.7 REB cette année. Il a récemment fait une sortie pour insister sur la confiance qu’il avait en son club malgré les critiques et a également mentionné qu’il était positif d’avoir pu rencontrer l’entraîneur-chef Nick Nurse en face-à-face.
Toronto détient présentement le 11e rang dans l’Est avec une fiche de 18-23, ce qui est en dessous des attentes.