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Il y aura un match #7 à Boston

Crédit : Megan Briggs/Getty Images

En résumé

L'improbable pourrait laisser place à l'impossible : les Celtics ont remporté trois matchs consécutifs face au Heat (et à l'élimination).

L’improbable pourrait laisser place à l’impossible : les Celtics de Boston ont remporté samedi soir leur troisième match consécutif face au Heat de Miami (et face à l’élimination) – cette fois dans une dénouement des plus incroyables. Derrick White a pu confirmer le gain au match #6 avec une claquette de 2 points à la sirène, question de ramener une notion d’égalité dans cette finale de conférence Est, trois victoires partout.

Jayson Tatum et cie. ne sont donc désormais qu’à un triomphe de réaliser l’inédit et de combler un déficit de 0-3 pour une première fois de l’histoire des séries éliminatoires de la NBA. S’ils ne sont pas ceux à réaliser l’impossible, ce sera l’adversaire qui le fera en devenant la première huitième tête de série de tous les temps à goûter aux grandes finales.

Les Celtics, en visite au Kaseya Center de Miami hier soir, ont pris le taureau du Heat par les cornes dès les premiers instants du match pour mener par une apogée de 13 points, mais leur saison aurait bien pu arriver à terme lorsqu’ils ont permis à l’adversaire de combler l’écart et de se hisser jusqu’à une priorité d’un point aux tous derniers instants du match; une catastrophe, considérant l’avance qui les a accompagnés durant toute la soirée.

Derrick White s’est toutefois improvisé tel le grand héros de la campagne pour Boston, après qu’un tir raté de Marcus Smart de la ligne des 3 points lui soit tombé dans les mains, juste à temps pour lui permettre le « put-back » (claquette) à la sirène, donc le panier de la gagne.

À voir et à revoir :

Le tir victorieux est seulement le sixième de la sorte dans l’histoire du circuit par une formation faisant face à l’élimination, le premier depuis Kawhi Leonard en 2019, contre les 76ers de Philadelphie. Le buzzer-beater du guard des Celtics s’est également avéré être le premier par une équipe qui tirait de l’arrière au moment du tir depuis l’illustre tir de Michael Jordan par dessus Craig Ehlo des Cavaliers en 1989.

Toute une fin de match, il va sans dire.

Sans White, la tenue d’un septième match n’aurait pas été dans les cartes et le Heat de Miami serait allé se mesurer aux Nuggets de Denver en finale de la NBA, après que ces derniers aient défaits les Lakers de Los Angeles et quatre affrontements. Il s’agirait d’une deuxième participation à la finale pour Miami en quatre ans.

Or, le tout sera joué lundi soir au TD Garden et les C’s auront le vent dans les voiles à domicile, eux qui sont favoris pour écrire une page d’histoire et passer au prochain tour, contre toutes attentes (suivant leurs trois défaites initiales).

Dans le cadre de ce sixième duel, Tatum a récolté 31 points, 12 rebonds, 5 passes décisives et 2 contres, alors que son acolyte Jaylen Brown y allait de 26 points, 10 rebonds, 3 passes et 2 interceptions. Marcus Smart a su épauler les Jays au son de 21 points et 4 rebonds.

Faits intéressants : Tatum a mis sur pieds sa septième performance de séries cette saison avec au moins 30 points, 10 rebonds et 5 aides, ce qui crée l’égalité avec LeBron James (2018) pour le plus grand total de matchs de la sorte en un seul parcours éliminatoire.

JT compte désormais 500 points à son dossier dans ce même parcours d’après-saison, ce qu’il accomplit pour une deuxième campagne consécutive, devenant le plus jeune joueur de tous les temps à rejoindre ce plateau en deux playoffs consécutifs. Seul Larry Bird a atteint cette barre des 500 points à plus d’une reprise avant dans l’uniforme des Celtics…

Cette fois moins prolifiques du périmètre, avec sept tirs à 3 points convertis en 35 tentatives (20%), les Celtics ont tout de même su s’imposer offensivement, après que ce soit pourtant le tir extérieur qui leur ait conféré l’avantage aux deux derniers matchs. À titre de note, ce sera une deuxième partie #7 en deux séries que devra disputer la troupe de Joe Mazzulla.

Le Heat, en contrepartie, a réussi 14 de ses 30 tirs de l’arche (46%), mais seulement 33 de tous ses lancers totaux à titre de collectif, soit 35%, contre 43% chez les Celtics. La pénétration et l’efficacité au panier aura donc fait la différence cette fois, plutôt que le tir du centre-ville.

Jimmy Butler peut en témoigner, la vedette du Heat n’a que cinq paniers (en 21 tentatives) à sa fiche à la fin de la rencontre, dont deux de la ligne extérieure. Grâce à un rendement de 12/14 des lancers francs, Butler a tout de même pu enregistrer 24 points, en plus de 11 rebonds et 8 mentions d’aide.

Outre Caleb Martin qui a explosé comme partant pour 21 points et 15 rebonds au poste d’ailier fort titulaire, et Jimmy, personne sous Erik Spoelstra n’a contribué de plus de 15 points à l’effort des locaux.

Des ajustements seront certainement nécessaires en vue d’une géantissime partie de basketball à venir au Massachussetts, mais l’entraîneur en chef du Heat ne s’est pas montré si inquiet en conférence d’après-match.

« Je ne sais pas comment nous allons nous y prendre, mais nous allons nous rendre là (à Boston) et nous allons triompher. »

Erik Spoelstra

Le prochain rendez-vous a lieu lundi à 20h30; le titre de champion de la conférence Est sera en jeu, avec une participation à la finale.

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Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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