Alors qu’Ime Udoka s’apprête à effectuer son retour en tant qu’entraîneur dans la NBA, l’ancien pilote des Celtics a finalement arrêté son choix sur les Rockets de Houston, et ce, même si le club est installé dans les bas-fonds du classement depuis quelques années. Or, aux yeux d’Udoka, cette réalité n’a pas nécessairement que des inconvénients.
C’est du moins ce qu’il a expliqué lors de son point de presse d’introduction dans l’organisation des Rockets hier. Le nouvel entraîneur de l’équipe sait qu’il y aura du travail à faire, mais il sent qu’il pourra apposer sa propre image sur la formation.
Une opportunité qu’il n’aurait pas nécessairement pu avoir s’il avait rejoint les Raptors, par exemple.
Quand il a été questionné à savoir pourquoi il avait préféré un club comme les Rockets plutôt qu’une équipe comme les Raptors, sa réponse a été intéressante : à ses yeux, le potentiel d’un jeune groupe est plus intéressant que celui d’une formation qui semble destinée à plafonner en tant que cinquième tête de série.
Et encore une fois, ce n’est pas sans rappeler la réalité actuelle des Raptors, qui ont un bon club sans en avoir un excellent.
À Houston, Udoka aura la chance de développer des jeunes comme Jalen Green, Jabari Smith Jr. et le prochain choix de première ronde de l’organisation, qui pourrait fort bien être l’électrisant Victor Wembanyama.
Et l’affirmation du nouvel entraîneur des Rockets se tient. À court terme, il devra trimer dur pour aider le groupe à jouer à la hauteur de son potentiel, mais s’il parvient à trouver la recette, on parle de trois jeunes joueurs très prometteurs qui pourraient former tout un noyau.
Et qui sait, peut-être être le trio qui amènera un titre à Houston.
Pour les Raptors, la question sera de savoir si on sent que le noyau actuel peut remporter un championnat s’il est mieux encadré. Aux yeux d’Udoka, par contre, ça ne semble pas être le cas, si bien qu’il a préféré se diriger vers une équipe remplie de bons jeunes et qui a énormément de place sous le plafond salarial.
Quand on considère tout ça, ça semble difficile de le blâmer, non?
