L’entraîneur en chef du Magic d’Orlando Jamahl Mosley s’est entendu avec ses employeurs sur les modalités d’une prolongation de contrat de quatre ans, selon un rapport d’Adrian Wojnarowski pour ESPN mardi. Le chef d’orchestre derrière cette renaissance à Orlando devrait donc y demeurer en poste jusqu’à la campagne 2027-2028.
Les détails financiers de la prolongation ne sont pas connus, au moment d’écrire ces lignes. Nous savons toutefois que l’accord n’inclut pas d’option d’équipe.
Cette saison, la jeune formation du Magic a connu un bond significatif par rapport aux récentes années, affichant actuellement un bilan de 37-28, bon pour la cinquième tête de série dans la conférence de l’Est – et à seulement un demi-match d’écart avec les Knicks de New York, au quatrième rang. Si la campagne 2023-2024 arrivait à terme aujourd’hui, Orlando figurerait parmi le top 5 de sa conférence pour une première fois depuis 2010-2011 lorsque Dwight Howard était alors candidat au titre de MVP sous les couleurs du Magic.
Depuis 2012, la franchise de Floride n’a goûté aux séries éliminatoires qu’à deux reprises (2018-2020), avant de promptement entamer une reconstruction complète, qui porte désormais ses fruits de belle façon avec un jeune noyau chapeauté par une paire d’ailiers à l’avenir resplendissant : l’All-Star américain Paolo Banchero (21 ans) et l’Allemand Franz Wagner (22 ans). L’entraîneur du club, Jamahl Mosley, 45 ans, mérite une bonne part du crédit pour l’ascension de cette édition du Magic.
« La préparation, l’éthique de travail, l’habileté à connecter avec les joueurs et la passion de Jamahl Mosley apportent des résultats positifs sur le terrain, comme à l’extérieur, » avait à déclarer le président des opérations basketball du Magic, Jeff Weltman.
Lorsque Mosley a pris la barre de l’équipe à la saison 2021-2022, Orlando venait de terminer l’année précédente au 14e rang de l’association, avec 21 victoires au compteur. Avant son arrivée, la concession présentait un pourcentage victorieux de 35% à travers ses 11 saisons antérieures (avec seule une campagne au-dessus de la barre des .500). Ce n’était pas immédiat, mais Mosley a su inspirer ce jeune groupe d’athlètes pour que la vapeur soit renversée en seulement trois ans et qu’on parle aujourd’hui du Magic comme une équipe de séries et une future menace dans l’Est pour encore plusieurs années.
Ces succès passent principalement par la défense, en 23-24, où le Magic se retrouve à égalité avec le Thunder d’Oklahoma City pour la quatrième place au chapitre des meilleures cotes défensives (DefRTG) du circuit, avec seulement 111,3 points alloués par 100 possessions à leurs adversaires. Banchero, ainsi que Jalen Suggs, Jonathan Isaac et même la recrue Anthony Black sont parmi les meilleurs atouts défensifs de la NBA – et sont derrière l’excellence de leur club à ce niveau.
Jamahl Mosley avait opéré à titre d’entraîneur adjoint sur le personnel des Nuggets de Denver (2006-2010), des Cavaliers de Cleveland (2010-2014) et des Mavericks de Dallas (2014-2021), avant d’obtenir sa première opportunité à titre de gérant de banc pour le Magic.
