Devant une foule de journalistes, d’enfants de sa propre fondation et de membres de la famille, Jaylen Brown a fait sa première sortie publique depuis la grande annonce. Mardi dernier, l’arrière des Celtics s’est entendu avec l’équipe sur une prolongation contractuelle de cinq ans pour 304 M$, la plus haute somme d’un contrat dans l’histoire de la NBA.
Le légendaire olympien John Carlos a pris le micro en premier. Symbole de la lutte pour l’égalité sociale, Carlos a lancé des fleurs au membre des Celtics pour son implication et son dévouement afin d’aider la communauté :
Même si l’annonce de l’entente a été faite mardi, Brown et les Celtics ont attendu d’être devant les journalistes et autres proches avant de la signer officiellement.
D’entrée de jeu, Jaylen Brown reçoit déjà une grande question : « qu’as-tu l’intention de faire avec tout cet argent ? Autant sur le parquet qu’en dehors. »
À cela, le numéro 7 répond fièrement qu’il a pour intention de faire de Boston un Black Wall Street, donc de s’en prendre aux écarts de richesse. Grâce à son contrat et son influence, il croit être en mesure de réduire lesdits écarts, mais aussi de stimuler l’économie locale.
« On pourrait créer des nouvelles ressources, de nouveaux emplois, des nouvelles idées qui peuvent stimuler l’économie, mais aussi souligner l’effort des minorités visibles. Que ce soit à l’aide de projets résidentielles, commerces, etc., Boston peut devenir un endroit autosuffisant. Mais encore, Boston peut devenir le pilote de ce type de projet. »
Jaylen Brown
C’est avec applaudissements que la foule présente à la conférence de presse réplique aux intentions du jeune athlète. Il va faire beaucoup d’argent dans les saisons à venir et il est prêt à le dépenser pour aider le commun des mortels : « Nous avons une responsabilité envers la communauté. »
Le produit basketball
Avec le montant historique du contrat pourrait venir une dose insurmontable de pression. Après tout, Jaylen Brown n’a jamais été dans la discussion du MVP, et il récolte aujourd’hui le contrat le plus riche de l’histoire de son sport.
D’emblée, Brown n’est pas dérangé par la pression qui vient avec son nouvel accord. Depuis sept ans, il évolue dans l’un des deux marchés les plus célèbres de la NBA en celui de Boston. Ils ont tout fait, sauf gagner un championnat.
Les Celtics ont procédé à quelques changements cet été. D’une part, ils ont acquis l’ailier Kristaps Porzingis, mais en retour, ils ont perdu l’ancre de la défensive en Marcus Smart. Sur le banc, ils ont perdu les services de Grant Williams, qui évoluera à Dallas la saison prochaine.
Il fait comprendre qu’il est conscient que les transactions font partie de la business, mais il avoue quand même que ce « voyage ne sera pas pareil sans mon meilleur ami. »
Avant de quitter, Jaylen Brown a lancé que la formation actuelle des Celtics a l’étoffe d’une équipe championne. Il a hâte de voir ce que Porzingis peut faire avec le groupe. Il veut mettre l’accent sur le côté défensif du ballon afin de combler le départ de Marcus Smart.