Les séries éliminatoires approchent à grand pas, ce qui signifie que les zombies de la conférence Est seront de retour sous peu. Jimmy Butler a livré ses états d’âme auprès de Chris Haynes pour Bleacher Report. Il a notamment été question de son approche et de sa préparation en vue des séries – et de comment il se transforme en Playoff Jimmy.
Dans le cadre d’une entrevue publiée vendredi matin, Butler déclare qu’il est « le meilleur joueur de basketball » en séries éliminatoires :
Sourire aux lèvres, Butler énonce à Haynes qu’il est tout simplement « bâti différemment. »
Blague à part, il croit tout de même que la préparation est nécessaire pour se rendre jusqu’au bout. Il fait même allusion à la musique qu’il fait jouer dans le vestiaire avant de jouer un match. Pour le numéro 23 du Heat, il suffit que tout le monde « y trouve son propre rythme, comme dans une mélodie. »
Jimmy Butler semble réellement avoir pris goût à l’attention qu’a retenu son alter ego Playoff Jimmy, qui selon le principal intéressé, est le « meilleur joueur de basketball au monde. » C’est du moins l’impression qu’il a donné depuis son arrivée à Miami, lui qui s’est rendu à deux occasions en grande finales. Espérons pour la bande floridienne que la troisième sera la bonne.
Lors du dernier tournoi printanier, le vétéran de 34 ans a présenté des moyennes de 26.9 points, 6.5 rebonds et 6 passes décisives par match, tout en demeurant une présence en défensive positive. Il avait été absolument dominant dans la série d’ouverture contre les Bucks de Milwaukee, alors première tête de série dans l’Est, et donc les favoris. Butler avait marqué 56 et 42 points dans les matchs numéros 4 et 5 du duel, sans oublier que Playoff Jimmy était surveillé par Jrue Holiday, l’un des meilleurs défenseurs périphériques de sa génération.
« La chose la plus difficile qu’il faut accomplir en groupe, c’est de gagner un championnat. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte. Il faut s’investir de manière émotionnelle, physique et spirituelle. Il faut finalement être en parfaite symbiose pour accomplir la tâche. »
Erik Spoelstra
Près d’un an plus tard, la défaite contre les Nuggets de Denver n’a pas quitté la mémoire collective du groupe. L’entraîneur-chef Erik Spoelstra témoigne à quel point c’est difficile de « se rendre si loin pour en ressortir les mains vides. »
Malgré le résultat de juin dernier, le Heat croit qu’une expérience de la sorte peut leur être éducative. Spoelstra estime que la douleur de la défaite peut être nécessaire avant d’atteindre la terre promise. Pour lui, la clé est simple : « on doit faire notre boulot. »
« Peu importe comment vous voulez appeler [ce phénomène]… Playoff Jimmy, ou l’autre fou Emo Jimmy, je m’en fous. Nous sommes bons. Je veux juste me rendre en séries éliminatoires, c’est tout. On s’y rend et on peut faire face à n’importe qui. Notre groupe sera correct. »
Jimmy Butler
Le Heat se retrouve présentement au huitième rang dans l’Est. Si la saison terminait demain matin, Miami ne serait même pas du portrait officiel des séries, mais bien dans le tournoi de Play-In. Clairement, la positionnement au classement n’est qu’un minime détail pour le Heat de Miami, qui tentera coûte que coûte d’aller chercher un premier championnat depuis 2013.
Jimmy était d’ailleurs la star de la vidéo-clip de Fall Out Boy pour leur nouvelle chanson « So much (for) stardust » :
