Malgré les dernières années plus difficiles, John Wall est optimiste. Après une entente à l’amiable avec les Rockets pour lui permettre de se trouver un nouveau domicile, il n’a pas perdu de temps pour s’affilier aux Clippers de Los Angeles. Maintenant, derrière Kawhi Leonard et Paul George, un monde de possibilités s’ouvre à lui.
Habile, rapide et constituant l’un des meilleurs meneurs pour le jeu en transition dans ses belles années à Washington, Wall a déjà été l’un des cinq meilleurs joueurs à sa position dans la NBA. Ses cinq sélections consécutives sur l’équipe d’étoiles de la NBA parlent d’elles-mêmes. Après avoir raté deux des trois dernières saisons, est-ce réaliste de croire qu’il peut retrouver son niveau de jeu en Californie?
Même s’il n’est pas de retour à 100%, l’environnement et les attentes ne sont plus les mêmes. Wall ne sera plus la première menace offensive, il n’aura plus le meilleur joueur défensif adverse dans les pattes, et ça pourrait être la clé de l’offensive des Clippers cette saison.
N’ayant joué que 103 rencontres depuis 2017, son temps de jeu moyen par match a tout de même toujours été au-dessus des 30 minutes par soir. Les Clippers auront le luxe de pouvoir lui permettre des soirées de travail plus courtes, parfois peut-être même de l’utiliser comme bougie d’allumage en sortie de banc. Aux côtés de Kawhi et Paul George, c’est le troisième meilleur joueur défensif adverse qui aura le devoir de limiter Wall. Une tâche loin d’être facile malgré les 31 ans du natif de Raleigh.
Non seulement John Wall voudra faire savoir à tout le monde qu’il est toujours en mesure de compétitionner avec les meilleurs au monde, il sait pertinemment qu’il est chanceux d’avoir cette opportunité. Les décès de sa mère et de sa grand-mère l’ont affecté d’un point de vue émotionnel, tandis que sa déchirure du talon d’Achille a ralenti ses capacités physiques. Le poids des épreuves ne semble pas l’avoir découragé, bien au contraire.
C’est donc dans un rôle plus restreint que l’ancien des Wildcats de l’Université du Kentucky s’amène pour épauler la troupe de Tyronn Lue. Tout comme les Clippers, Wall est à la recherche d’un premier championnat dans la NBA. Reste à voir si cette réunion dans un but commun saura porter ses fruits…