Les deux (presque trois) récentes années de la vie de John Wall ont été fort difficiles, mais pas seulement en raison des blessures qui l’ont tenu à l’écart des parquets. Le point guard qui se vêtira du maillot des Clippers de Los Angeles pour la première fois cet automne s’est ouvert sur les moments les plus sombres de sa vie en entrevue avec ClutchPoints, à l’occasion d’un événement caritatif pour l’Armée du Salut.
Les forts commentaires de résilience de John Wall ont résonné haut et fort à travers la toile lundi, après que des segments de l’entrevue aient été partagés par ClutchPoints sur les réseaux sociaux. On ne peut qu’être heureux de constater que l’ancien All-Star se trouve à un meilleur point de sa vie désormais.
Wall admet ensuite être ressorti plus fort de cette période ardue, à travers laquelle il a eu le malheur de voir deux membres chers de sa famille le quitter.
« Déchirer mon tendon d’Achille, ma mère étant malade, ma mère décéder et ma grand-mère décéder un an plus tard – tout ça en même temps que la Covid. Moi qui me rendait aux sessions de chimiothérapie, voir ma mère prendre son dernier souffle, porter les mêmes vêtements pour trois jours consécutifs et me coucher sur le sofa près d’elle. […] Si je peux passer à travers tout ça, je peux passer à travers n’importe quoi dans la vie. »
Après n’avoir disputé que 32 rencontres en 2018-2019 pour les Wizards de Washington, John n’a lacé ses chaussures qu’à 40 occasions pour les Rockets de Houston depuis. La série de blessures graves au meneur de jeu l’a gardé à l’infirmerie suffisamment longtemps pour que sa production et son explosivité d’antan ne soient plus tout à fait au rendez-vous.
Motivé, l’athlète de 31 ans ne semble pas se laisser affecter par ces détails, toutefois. Il devrait être fin prêt à endosser un tout nouveau rôle à Los Angeles alors que la victoire sera son objectif premier, chaque soir.
« Plusieurs gars [comme moi] sont à un âge dans leur carrière où ils veulent juste gagner. Cela n’a pas rapport avec le fait de devenir le meilleur joueur, de mener l’équipe en points marqués ou de remporter un titre de MVP. »
« Excité » face au défi qui approche, l’opportunité de jouer « au jeu qu’il aime » ainsi que celle de performer aux côtés de « deux grands joueurs » (Kawhi Leonard et Paul George), John Wall aime bien ce qu’il a vu du noyau des Clippers à leur mini-camp d’entraînement qui a eu lieu à Santa Barbara plus tôt cet été. « C’est épeurant, » avait-il finalement à ajouter sur le talent de son nouveau groupe.
À leur meilleur, les Clippers de L.A. pourraient certainement rivaliser avec les plus étoffés clubs de la NBA pour un championnat, dès 2022-2023, saison qui sera synonyme de nouveaux départs pour Wall. AlleyOop360 suivra l’évolution de John Wall de près cette année et lui souhaite le meilleur des succès.