Karl-Anthony Towns a enregistré 60 des 149 points des Timberwolves du Minnesota lorsqu’ils ont visité les Spurs, à San Antonio. Le centre aux multiples talents offensifs les a tous mis en évidence dans la victoire par une marge de 10 points, lundi soir.
Il s’agissait d’une soirée de records pour KAT. Non seulement inscrivait-il son nouveau sommet de points personnels en un match, mais il réécrivait également le record de franchise pour les points en un soir – et le précédent lui appartenait. S’illustrant sans doute comme le deuxième plus grand athlète de l’histoire des Wolves derrière Kevin Garnett, Towns s’est tâché de combiner ses 60 points à 17 rebonds, 3 mentions d’aide et 1 interception, le tout en convertissant 19 de 31 tirs (61%) et 7/11 du périmètre (64%).
Tout en signant la joute la plus prolifique pour quiconque cette saison au niveau des paniers, KAT ajoutait son nom à une courte liste historique de désormais quatre pivots à publier au moins 60 points et 15 rebonds en une rencontre. Les trois légendes Shaquille O’Neal, Wilt Chamberlain et George Mikan complètent le palmarès.
C’était à travers le troisième quart-temps du match que le gaillard a récolté 32 de ses 60 points totaux afin de le hisser jusqu’au cinquième rang des quarts de basketball les plus productifs de l’histoire de la NBA. Klay Thompson (37 points) règne toujours au sommet de cette liste, suivi de Kevin Love (34 points), George Gervin (33 points) et Carmelo Anthony (33 points).
Sans l’apport de Karl-Anthony Towns, les T-Wolves auraient probablement plié bagage assez tôt dans l’affrontement, alors que San Antonio comptait quatre pointeurs à 20 ou plus dans le match. Dejounte Murray (30 points, 4 rebonds, 12 passes), Keldon Johnson (34 points [sommet en carrière], 8 rebonds, 4 passes), Jakob Poeltl (21 points, 4 rebonds, 3 contres) et Lonnie Walker IV en sortie de banc (22 points, 3 rebonds) arrivaient constamment à percer la défensive adverse.
Murray accomplissait lui aussi un bon fait d’armes hier, devenant le premier Spur de tous les temps à enregistrer 1 000 points, 500 rebonds et 500 passes décisives en une campagne. Impressionnant pour le jeune disciple de Gregg Popovich qui marche dans les traces de grands joueurs comme David Robinson, Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili et Kawhi Leonard.
Cette joute contre des rivaux de conférence aurait bien pu tomber en faveur de San Antonio, tout feu tout flamme pendant le match avec un rendement collectif de 53% au tir, mais Towns en a voulu autrement. Pourtant, chez le Minnesota, D’Angelo Russell (19 points, 6 passes, 3 interceptions) et Patrick Beverley (20 points, 8 passes) étaient peut-être les deux seuls véritables contributeurs derrière leur centre étoile.
Dans une contre-performance, Malik Beasley a même publié un ligne de statistiques à la Tony Snell en 19 minutes de jeu, hier. Il a contribué de 0 point, 0 rebond, 0 passe décisive, 0 interception et 0 contre. Au moins, il pourra raconter qu’il a combiné ses efforts à ceux de Towns pour un total de 60 points.
Tout de même, l’offensive de Chris Finch fonctionne à plein régime depuis la pause du Match des étoiles, entre autres grâce au Big KAT. Depuis lors, les Timberwolves montent un dossier de neuf victoires pour deux revers, soit le meilleur de la ligue dans cette fenêtre. Ils y opèrent également avec une cote offensive (121.0) digne du top 2. Pendant ce temps, Towns maintient des moyennes de 26.8 PTS, 10.7 REB et 1.4 BLK par rencontre sur des taux de conversion de 56% au tir et 40% de la ligne de 3 points.
Confortables au septième rang de leur conférence, les Wolves feront face aux pauvres Lakers de Los Angeles mercredi le 16 mars. Ils croiseront le fer au Target Center de Minneapolis à 20h00.
