Dans la nouvelle mouture du CBA, la convention collective des joueurs de la NBA, la marijuana est retirée de la liste des substances interdites de la ligue. En entrevue à l’émission Game Plan, Kevin Durant a révélé être à l’origine de la levée de l’interdiction : « Je l’ai appelé [Adam Silver] pour lui demander de retirer la marijuana de la liste des substances interdites […]. En NBA, tout le monde en prend. C’est comme du vin », a-t-il imagé à Andrew Ross Sorkin.
Ce changement est un peu l’aboutissement du militantisme de Durant envers l’usage de la substance en NBA. S’il n’était pas le premier joueur du circuit Silver à se faire le porte-parole de la marijuana, il était certainement le plus gros nom.
Durant précise de quelle manière il a aiguillé la discussion sur le sujet lors de sa rencontre avec Silver : « Il [Silver] a compris où allait la discussion : quand je suis entré, je sentais [la marijuana]. Donc, je n’avais pas besoin de dire grand chose ».
S’il mettait en garde contre l’abus, Payton évaluait à environ 6 à 7 joueurs de la ligue sur 10 qui en utilisait. Dans son entrevue, Durant sous-entend que le pourcentage serait actuellement plus élevé.
Outre son amour déclaré pour cette substance, Durant a investi plusieurs milliers de dollars dans le marché de la marijuana, notamment en compagnie du rappeur Snoop Dogg.
Avant le retrait de la marijuana de la liste des substances interdites, la politique précédente prévoyait l’entrée automatique du joueur contrevenant dans le programme de traitement et de conseil de la ligue après la première infraction. Une amende de 25 000 $ était imposée après la seconde infraction et une suspension sans solde de cinq parties était décernée après une troisième infraction.
Depuis 2021, la NBA a cessé de tester ses joueurs au hasard pour la marijuana. La ligue a commencé à prioriser la recherche des drogues améliorant la performance, des hormones de croissance et des drogues telles que la cocaïne, les opiacés et les méthamphétamines.
Malgré tout, la ligue et les joueurs doivent prendre des précautions quant à l’usage de la marijuana. Si la substance est légale ou décriminalisée dans la plupart des États qui possèdent une équipe de la NBA, d’autres États comme la Géorgie (Hawks d’Atlanta), l’Indiana (Pacers), le Texas (Spurs de San Antonio, Mavericks de Dallas, Rockets de Houston), le Tennessee (Grizzlies de Memphis) et le Wisconsin (Bucks de Milwaukee) la considèrent encore comme criminelle.
Malgré ce qu’avance Durant en mentionnant que la marijuana n’affecte les gens de manière négative, il ne faut pas oublier qu’une consommation importante de cette substance peut amener des effets néfastes au niveau pulmonaire, cardiaque et cérébral.
Au cours de la même émission, Durant s’est aussi exprimé sur l’expansion de la NBA. D’après lui, la ligue pourrait soutenir encore quatre ou cinq équipes.
Pour montrer l’apport d’une franchise dans une ville, il fait part de son expérience avec Oklahoma City. « Je faisais partie d’une franchise d’expansion à Oklahoma City et, pour voir où se trouvait cette ville en 2008, 2009 et pour voir ou elle se trouve maintenant, il y a quatre ou cinq gratte-ciels auxquels je n’aurais jamais pensé être là ».
Il y a un développement immobilier et financier qui est en grande partie dû, selon lui, à la mise en place d’une franchise de la NBA dans la ville.
La vedette a également mentionné que Seattle était le meilleur endroit pour une franchise d’expansion. Rappelons qu’il avait été sélectionné au deuxième rang du repêchage 2007 par les SuperSonics de Seattle. Il a joué une saison à Seattle avant que la franchise déménage à Oklahoma City pour devenir le Thunder.
