Le programme de basketball féminin de Division 1 de l’Université d’État de Louisiane (LSU) et son entraîneuse en chef Kim Mulkey se sont entendus sur les modalités d’un contrat record de 10 ans et 32 millions de dollars américains. Il s’agira de la fiche contractuelle la plus lucrative de l’histoire du basketball universitaire féminin aux États-Unis.
ESPN a confirmé jeudi matin le rapport initial de NOLA.com.
Les Tigers de LSU veulent faire de Kim Mulkey, quatre fois championne nationale de la NCAA à titre d’entraîneuse, la capitaine du navire de leur formation féminine pour encore une décennie, au moins. La coach émérite aux habits souvent flamboyants a d’ailleurs mené LSU vers un titre aussi récemment qu’en avril dernier. Le contrat de 10 ans d’une valeur de 32 M$ doit encore être approuvé par le conseil de gouverneurs des programmes sportifs à LSU, lequel tiendra une rencontre à cet effet ce vendredi.
Aucune autre femme ou aucun autre homme n’a déjà signé de plus important accord – en termes de dollars totaux –, dans le basketball universitaire féminin. Elle rejoint au sommet du palmarès des entraîneuses et entraîneurs les mieux rémunérés du milieu féminin (annuellement) les coachs des Huskies de l’Université du Connecticut, Geno Auriemma, et des Gamecocks de South Carolina, Dawn Staley.
En 2021, Staley a paraphé un contrat de sept ans et 22,7 M$. Ses Gamecocks étaient favoris du dernier March Madness avant de tomber face à Iowa en demi-finales nationales, équipe qu’ont ensuite vaincue les Tigers de Kim Mulkey en finale de la compétition.
Du côté de LSU, l’entraîneuse en chef de 61 ans ne rivalise toutefois pas encore avec les entraîneurs les mieux payés chez les garçons; John Calipari est premier de cette catégorie pour les sommes contractuelles totales, avec 86 M$ sur 10 ans, soit 54 M$ de plus que Mulkey. Calipari n’a qu’un championnat derrière la cravate.
Il y a donc encore du chemin à faire dans cette optique, mais il existe tout de même là raison de célébrer les exploits de Kim Mulkey.
