Bennedict Mathurin, l’un des noms sur les lèvres des partisans lorsqu’on discute de la potentielle Recrue de l’année. Le spectacle que le Québécois a donné en 2022 le place parmi le top deux au trophée Wilt Chamberlain. Hier encore, Mathurin a laissé sa marque sur la victoire des Pacers contre les Cavaliers.
La plus récente performance du natif de Montréal a propulsé son équipe vers une quatrième victoire à leurs cinq dernières sorties. Cette série victorieuse a également permis aux Pacers de se glisser au sixième rang la Conférence de l’Est. Ils ne sont qu’à une victoire de la cinquième position, celle-ci étant occupée par les 76ers de Philadelphie.
Jusqu’à ce point, Bennedict moyenne 17.3 point par rencontre ainsi que 4 rebonds sur une efficacité de 41%. Malgré cette statistique qui est en surface peu élogieuse, il totalise près de 13 tirs par rencontre, soit le troisième total de son club. Tyrese Haliburton et Buddy Hield présentent respectivement 15.4 et 14 tentatives par match. Mathurin fait aussi sa marque à la ligne des lancers francs. Le Québécois lance pour 82.3% de la ligne, où il a à ce jour 203 tirs.
La catégorie qui permet à ce dernier de se démarquer de son opposant Paolo Banchero est celle des victoires. Comme mentionné en début d’article, les Pacers occupent présentement le sixième rang dans l’Est et font partie du portrait pour les séries d’après-saisons. Certes, les séries éliminatoires ne commencent que dans quatre mois, mais cette tendance favorise Bennedict pour l’honneur de Recrue de l’année puisqu’il permet aux Pacers de remporter chaque soir.
Notons aussi que le prodige de 20 ans ne fait pas partie du cinq partant. Son nom s’est retrouvé sur la formation de départ à seulement deux reprises. Aussi surprenant que cela peut l’être, il se retrouve parmi l’élite pour les points en sortie de banc. Christian Wood et Jordan Poole sont les seuls joueurs à marquer plus souvent parmi les sixièmes hommes.
Son homologue en Floride Paolo Banchero domine de multiples aspects du jeu, dont les points (21) et les rebonds (6.7). La fiche du Magic est cependant peu élogieuse. Avec 13 victoires et 23 revers, Orlando n’a pas l’allure d’une formation compétitive. Du moins, la possibilité de se rendre en playoffs se dissipe de plus en plus. Peut-être seront-ils capables de se faufiler dans le tournoi play-in ? Seulement le temps le dira.
Beaucoup de critères sont pris en compte lorsque vient le temps de remettre un prix aussi prestigieux que celui-ci. L’an dernier, Scottie Barnes s’est vu décerner le prix. Malgré le fait qu’il ait terminé quatrième au chapitre des points marqués en moyenne, l’ailier se retrouvait sur la meilleure équipe parmi les recrues aspirant au prix (Cade Cunningham, Jalen Green, Franz Wagner et Evan Mobley).
Alors que 2022 tire à sa fin, la question est de mise : qui serait la Recrue de l’année à ce stade de la saison?
