Nommé le sportif par excellence de l’année 2022 (Sportsperson of the year) par la compagnie médiatique Sports Illustrated, Stephen Curry a offert de son temps – et de ses opinions – à SI dans le cadre d’une multitude d’entrevues aussi fascinantes que plaisantes. Parmi le lot : le cinq partant de rêve, selon le numéro 30 des Warriors.
Lorsqu’on l’a forcé à mettre sur pieds une équipe de cinq joueurs idéaux, incluant obligatoirement lui-même, et qu’il pouvait piger dans n’importe quelle époque de l’histoire de la NBA, Wardell Stephen Curry II a surpris par ses choix somme toute distincts. Il y en a un en particulier qui fait sourciller, si comparé aux alignements de départ hypothétiques « all-time » qu’ont bâti d’autres vedettes au fil des années.
Voici le cinq majeur de Steph :
- Stephen Curry – G
- Magic Johnson – G
- Michael Jordan – G
- Dirk Nowitzki – F
- Shaquille O’Neal – C
L’inclusion de Dirk parmi ce groupe élite a lieu d’être, considérant les exploits de l’Allemand au fil de sa carrière, mais en a surpris plusieurs. Pourquoi ne pas sélectionner des power forwards jugés comme plus importants dans l’histoire du sport, tels Tim Duncan et Kevin Garnett, ou encore un deuxième pivot afin de ne pas omettre un grand joueur comme Kareem Abdul-Jabbar, Bill Russell, Wilt Chamberlain ou Hakeem Olajuwon?
Eh bien, la décision d’offrir une place à Nowitzki n’est pas surprenante lorsqu’on prend en compte l’espacement du terrain créé par la présence d’un aussi prolifique tireur extérieur. D’un point de vue stratégique, la notion d’avoir Dirk sur cette unité permettrait hypothétiquement à Shaq de dominer davantage à l’intérieur, en plus d’offrir une excellente cible à Magic.
En ce début du mois de décembre, ce n’est pas que cette vidéo de l’aîné des frères Curry qui est devenue virale sur la toile, cependant. Sports Illustrated a également partagé des vidéos du Chef en train de frapper des tirs totalement improbables, dont cinq lancers consécutifs de l’extrémité opposée du terrain. Twitter s’est conséquemment enflammé et les sceptiques se sont manifestés.
Or, ces derniers ont eu raison, puisqu’il a ensuite été avoué par des producteurs chez SI qu’il s’agissait de vidéos truquées. Du très bon travail de montage vidéo, néanmoins.
À la lumière de la vérité, Steph n’a par contre pas pu s’empêcher de préciser qu’il avait tout de même « réussi deux des tirs » dans le cadre de la première vidéo (gauche, ci-bas). « C’est le compliment ultime que [les gens] soient émerveillés par [la vidéo], mais qu’ils ne croient pas que ce soit inconcevable qu’elle soit vraie, » avait-il à déclarer aussi en conférence de presse.
Le plaisir ne s’arrêtait pas là. Le double-MVP de la NBA et champion en titre a donné son opinion quant à d’autres sujets sur l’histoire des plus grands joueurs de son circuit. Lors de cette même série d’entrevues pour le magazine, Steph Curry s’est prêté au jeu parfois dangereux de la comparaison; il devait choisir entre deux stars du basketball à quelques reprises.
Il a d’abord choisi Kobe Bryant devant Kareem dans le premier duel, pour ensuite opter pour lui-même avant Bryant… puis Tim Duncan, Larry Bird, LeBron James et même Michael Jordan. Cette ultime démonstration de confiance en soi s’est terminée de parfaite façon avec un rire innocent, mais ironique à la fois, par le point guard des Dubs – celui qu’on surnommait le baby-faced assassin.
À 34 ans, Chef Curry monte une autre campagne individuelle remarquable avec notamment des moyennes de 30.0 PTS, 6.6 REB, 7.0 AST et 1.0 STL par rencontre, le tout sur un rendement de 43% du périmètre. Ses Warriors, toujours quelque peu affligés d’un rude lendemain de veille de championnat, gisent toutefois au 10e rang de leur conférence avec un bilan de 13-13. La pente est tranquillement remontée par la troupe de Steve Kerr; on y a remporté six de nos 10 dernières sorties.