La conquête du monde du divertissement est en eaux troubles. La vedette des Lakers de Los Angeles ainsi que les rappeurs Drake et Future sont apparemment les cibles d’une poursuite. Selon le plaignant Billy Hunter, on accuse les individus concernés de voler la propriété intellectuelle de M. Hunter.
Selon l’information du New York Post, les droits de production du documentaire Black Ice reviennent au poursuivant.
Billy Hunter a officiellement déposé une plainte à la court suprême de Manhattan. Celle-ci vise bien sûr les trois hommes mentionnés ci-haut. Cependant, elle s’attaque du même coup aux compagnies derrière le documentaire : Springhill Entertainment, UNINTERRUPTED Canada et DreamCrew. Cela va de soi que l’agent Maverick Carter, associé et ami de longue date au King, a été mentionné lors du dépôt.
Le film en question, Black Ice, est un documentaire abordant la Ligue colorée de Hockey. Cette dernière lance ses activités en 1895 et continue jusqu’en 1925. L’œuvre se base sur le livre du même nom sorti en 2004. Cette ligue ségréguée se jouait dans les maritimes canadiennes. Les auteurs George et Darril Fosty sont aussi de la plainte. Personne n’est épargné. On accuse ceux-ci d’avoir rompu une entente laissant Billy Hunter tous les droits à une production cinématographique sur le bouquin.
« Bien que LeBron James, Drake et Maverick Carter sont tous des individus de renommé et sont connus à l’international dans leurs domaines respectifs, cela ne laisse aucun laisser-passer et voler la propriété intellectuelle de quelqu’un. »
Billy Hunter
Billy Hunter, ancien président de l’association des joueurs de la NBA, ne garde pas sa langue dans sa poche. Dans une entrevue accordée au New York Post, l’homme de 79 ans énonce « qu’ils pensaient [LeBron James, Drake et cie.] que les droits auraient été délaissés ! Ils croyaient qu'[il] ne serais plus du portait. Ils ont parié. » Un différent type d’affrontement pour LeBron James en ce début septembre.
L’inspiration originale du plaignant lui vient de sa fascination pour la fameuse Ligue noire de Baseball aux États-Unis des années 1920 à 1960. Voir un phénomène idem au Canada avec le Hockey sur glace se traduit comme un moment eureka pour lui. « Je me suis dit, wow! Il faut en faire un film. »
Le jeu des mots
Dans une apparente rencontre privée entre Hunter et les auteurs du livre, ces derniers auraient spécifiquement mentionné que le projet que l’on connaît aujourd’hui n’a rien à avoir avec l’œuvre originale. On rajoute aussi que cela n’allait en aucun cas détruire son « permis d’exclusivité mondiale » sur le titre, laissant ainsi place à quelque chose de totalement différent.
En mars 2019, les deux camps se seraient entendus sur un accord pour céder les droits à M. Hunter pour toute possible production. Ce dernier y aurait déposé 10 000$.
En octobre 2020, Billy Hunter se serait fait dire par l’un des écrivains qu’une production allait aller de l’avant, avec un bon financement derrière tout cela. Cependant, Hunter aurait mentionné à maintes repries que ce projet était son bijou à lui et n’était aucunement intéressé de céder les droits à qui que ce soit.
Malgré le tout, un autre chèque, celui-ci de 250 000$, aurait fait son chemin jusqu’aux Fostys en février 2022 afin de conserver l’exclusivité d’une adaptation cinématographique de Black Ice. Le camp LeBron aurait contrecarré cette offre et le tournage s’est déroulé.
Les poursuivis n’ont pour l’instant pas sorti de communiqué quant à la poursuite judiciaire.
La première aura lieu le 10 septembre prochain au festival international des films de Toronto.
