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Les Celtics écrasent les Mavericks lors du premier match de la finale

Crédit : Charles Krupa - Associated Press Photos

En résumé

Les Celtics ont montré qu'ils ne comptent pas seulement faire acte de présence cette fois.

Les Celtics de Boston donnent le premier coup dans cette ultime série, avec une dominante victoire jeudi soir. Les finalistes représentant l’Est à Boston ont pu compter sur le retour du géant Kristaps Porzingis au sein de l’alignement. Le Letton a joué en sortie de banc, lui qui revient tout juste d’une blessure au mollet et d’une absence de presque trois rondes (38 jours).

Rouillé? Kristaps Porzingis ne connaît pas ce mot, alors qu’il mène les Celtics vers le gain dans le match numéro 1 de la grande finale au compte de 107 à 89.

Décidément, Kristaps Porzingis est prêt à accepter n’importe quel rôle, du moment qu’il peut aider les Celtics à gagner. Porzingis a d’ailleurs mentionné qu’il avait discuté avec son entraîneur-chef Joe Mazzula avant le match. Il n’y a aucune prise de tête entre les deux hommes. Porzingis a affirmé qu’il était plus que confortable de jouer en sortie de banc, lui qui n’a pas joué depuis le 29 avril dernier. C’était alors contre le Heat de Miami.

Avec son temps de jeu limité, le Letton n’a fait qu’épater la galerie. Il est la raison pour laquelle les Celtics ont dominé de la sorte au tableau de pointage, d’entrée de jeu. C’est 18 des 20 points du colosse qui ont été inscrits lors des deux premiers engagements, dont 11 très rapides au premier quart. Somme toute, Kristaps Porzingis est l’une des raisons principales qui servent à expliquer comment les Celtics ont retraité au vestiaire à 21 points d’écart avec leurs opposants du Texas. Le géant a d’ailleurs ajouté 3 tirs bloqués à sa fiche personnelle, ce qui est plus de contres en un match que ce qu’a accompli Rudy Gobert en cinq matchs contre ces mêmes Mavericks.

Les Celtics savent vraisemblablement mieux que n’importe qui d’autre dans la NBA comment maximiser le potentiel de leurs joueurs de seconde unité. Au-delà de l’impressionnante performance de Kristaps Porzingis et ses 20 points jeudi soir, seulement un autre joueur de banc au cours des 45 dernières saisons a marqué plus de 20 points à ses débuts en finale : Derrick White, bien sûr. Ce dernier a complété la soirée avec 15 points et 5 passes décisives.

C’est toutefois Jaylen Brown qui a mené la formation bostonnaise au chapitre des points marqués avec 22. Brown est demeuré alerte en zone défensive, bloquant 3 tirs lui aussi.

Quoi qu’il en soit, l’ancien de l’Université de la Californie à Berkeley ne compte pas se reposer sur ses lauriers tant que les Celtics ne récoltent pas quatre victoires en cette ronde finale.

Bien qu’ils aient perdu, les Mavericks ont connu quelques moments positifs, rendus possibles par un certain joueur slovène du nom de Luka Doncic, lui qui présente une fiche de 30 points et 10 rebonds. Ce qui est toutefois flagrant, c’est que le joueur par excellence des Mavericks n’a eu qu’une seule passe décisive. Ce manque de contribution offensive est d’ailleurs présent parmi tous les joueurs de Dallas, eux qui ne comptent que 9 mentions d’aide collectives contre 23 des Celtics.

En fait, Boston a bloqué plus de tirs que les Mavericks ont eus de passes décisives.

Encore plus impressionnant, c’est que Jayson Tatum a été relativement absent au cours de ce duel, n’inscrivant que 16 points en autant de tentatives de tir.

« Luka Doncic a tout de même eu 30 points et 10 rebonds. Nous devrons redoubler d’efforts. »

Jaylen Brown concernant la performance de Luka Doncic

Dallas a tout de même passé bien proche de rejoindre les Celtics au pointage après une remontée de troisième quart, à 8 points pour être plus précis, mais la troupe de Joe Mazzulla a fait preuve de résilience et a répliqué à toutes les attaques que Dallas envoyait, dont une réponse de 14-0 pour clore le troisième quart-temps.

Une clé du succès a également été de limiter les tirs à 3-points du coin, ce que les Mavs n’ont pas réussi à frapper du tout à travers tout le match.

Ce fut une soirée tranquille pour le meneur Kyrie Irving, qui peine toujours à empocher une victoire contre son ancienne équipe. Le vétéran de 32 ans ne compte que 12 points en 19 tirs dans ce match d’ouverture, auxquels il ajoute une piètre performance sur le tir à longue distance (0/5). Les partisans, n’ayant toujours pas digéré le départ d’Irving il y a cinq ans, sont certainement ravis de voir leur ancien héros connaitre des ennuis de la sorte.

Rappelons que les équipes qui l’emportent au premier match de la finale, à domicile, triomphent sur la série 79% du temps dans l’histoire de la NBA.

Néanmoins, c’est une première sortie convaincante pour les Celtics et toute une démonstration de force. Les représentants de l’Est auront la chance d’ajouter à leur avance dimanche prochain. Les deux équipes se rejoindront une fois de plus au TD Garden dans le deuxième match de l’édition 2024 de la finale de la NBA.

Émilio Constanza

Émilio est un passionné du journalisme. Il a gradué du Collège Lionel-Groulx en 2023 avant d'étudier les communications à l'UQAM. Émilio est un membre de l'équipe d'AlleyOop360 depuis 2022.

Émilio Constanza

Émilio est un passionné du journalisme. Il a gradué du Collège Lionel-Groulx en 2023 avant d'étudier les communications à l'UQAM. Émilio est un membre de l'équipe d'AlleyOop360 depuis 2022.

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