Les Celtics de Boston ont anéanti les Kings de Sacramento mardi soir pour enregistrer leur victoire au deuxième pointage le plus écrasant de l’histoire de la franchise – longue de 75 ans. Les hommes d’Ime Udoka ont triomphé 75-128 à domicile, faisant des pauvres Kings la deuxième formation à perdre par plus de 50 points cette saison, après le Thunder d’Oklahoma City (marge de défaite historique de 73 points).
Dans le match au TD Garden, c’étaient à nouveau Jayson Tatum et Jaylen Brown qui se sont levés comme facteurs les plus importants de la victoire, grâce à leurs 66 points combinés. Drôlement, Marcus Smart n’a pas inscrit un seul point de la soirée comme meneur de jeu titulaire, en 23 minutes de jeu, malgré 3 rebonds et 7 mentions d’aide.
Chez les Kings, personne n’a même marqué plus de 11 points dans un effort collectif hautement déplorable; Buddy Hield était l’auteur de cette performance pour mener les siens, lui qui a frappé le mille à quatre occasions en 14 tirs.
Certes, De’Aaron Fox n’était pas de la partie avec une blessure mineure à la cheville gauche, mais cela n’excuse pas un rendement total de 30% pour la troupe d’Alvin Gentry, et une conversion de seulement six tirs du périmètre en 33 essais (18%). Les Kings ont également été dominés dans presque tous les aspects importants du combat, incluant les rebonds, passes décisives et points dans la clé totaux.
Du côté des C’s, Tatum s’est chargé d’ajouter 36 points, 4 rebonds et 6 aides à la feuille de match, alors que Brown y allait de 30 points, 10 rebonds et 3 passes. Ils étaient tous deux à plus de 58% du terrain (FG%) durant la joute, en décochant 23 et 19 tirs, respectivement.
Parmi les 10 joueurs qui ont pris le terrain pour les locaux, ils étaient deux de cinq athlètes à empocher au moins 10 points. Robert Williams (13 PTS, 17 REB, 4 AST, 3 STL, 2 BLK), Josh Richardson (14 PTS, 8 REB) et Aaron Nesmith (10 PTS, 4 REB) ont chacun contribué de leur grain de sel.
La marge de victoire de 53 points représente la troisième de 50 points ou plus de tous les temps, pour Boston. La dernière occasion de la sorte arrivait en 2018, en visite chez les Bulls de Chicago, et comme il faut retourner à l’ère de Bill Russell pour retrouver la précédente (gain contre Philadelphie par 51 points), nous assistions hier à la plus écrasante victoire à domicile des Celtics.
Si, oui, la priorité finale était la deuxième plus grande de l’histoire de l’illustre franchise du Massachusetts, il ne s’agissait cependant même pas du pire revers de la campagne 2021-2022 à travers la NBA, ni même du pire de la soirée du 25 janvier…
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Boston arbore désormais un dossier de 25-24 pour être neuvième dans la conférence de l’Est. Ils ne sont qu’à 1,5 match des Hornets au septième rang.