Les cotes d’écoute de la NBA en pleine santé

Le projet d'un tournoi de mi-saison reprend du momentum

En résumé

Pas de LeBron, pas de Curry? Pas de problème. Les cotes d'écoute pour les présentes séries sont les plus hautes depuis 2018.

Qui a dit qu’une série Suns-Nuggets était « plate » ?

Les cotes d’écoute générées par les gros réseaux télévisuels américains, ainsi que celles sur le service League Pass, sont vastement supérieures aux statistiques qui ont été produites en 2020, selon Richard Deitsch (Sportsnet, The Athletic) et Nielsen. Voici les chiffres – et les facteurs importants – qui expliquent ce phénomène.

À l’occasion du premier tour d’activité des présentes éliminatoires, une augmentation de 46% des cotes d’écoute sur les réseaux ABC, ESPN et TNT a pu être observée, en comparaison avec 2020 – et de 3% face à 2019. Il s’agit de la première ronde la plus écoutée depuis 2018, avec en moyenne 3,06 millions de téléspectateurs lors des diffusions.

À titre de rappel, il n’y a de ça que quelques semaines, le match de play-in opposant les Lakers de Los Angeles aux Warriors de Golden State avait battu des records en matière d’audience avec une moyenne de 5,6 millions de gens à l’écoute sur ESPN. C’était le deuxième match le plus écouté de la saison après un duel Lakers-Mavericks à Noël.

Or, le point culminant de la campagne, jusqu’à présent, est arrivé lorsque Dallas et les Clippers ont croisé le fer pour un match #7, attirant environ 5,5 millions de téléspectateurs en moyenne; c’était sans question la partie sur laquelle le plus d’yeux ont été rivés pour les séries 2020-2021.

Si on observe les statistiques recueillies sur League Pass, l’audience internationale est à la hausse de 21% depuis 2020 et de 36% comparée à 2019, selon Tim Reynolds de l’Associated Press. Si ces statistiques peuvent être qualifiées de triomphes (après que des difficultés au niveau des cotes d’écoute aient été mises en évidence pa Donald Trump et d’autres détracteurs de la NBA, l’an passé) la présence grandissante de partisans au sein des arénas mérite son lot de crédit, notamment pour le degré d’excitation qu’elle apporte au produit que présente le circuit d’Adam Silver.

Richard Deitsch de Sportsnet et The Athletic souligne toutefois que ces succès ne devraient pas être attendus en vue des retours d’audience pour le deuxième tour des séries, puisque ce dernier ne met pas en vedette les populaires Lakers. Cette étape des playoffs inclut le Jazz, les Clippers, les Suns, les Nuggets, les 76ers, les Hawks, les Nets et les Bucks.

La qualité de basketball qui est présentée dans le cadre de ce deuxième tour est cependant très élevée, et les partisans assidus du sport savent que de l’excellent niveau de jeu teinte, et teintera, les présentes séries éliminatoires. C’était également le cas pour la majorité des séries au sein de la bulle d’Orlando, mais les résultats télévisuels, peu représentatifs, n’étaient pas au rendez-vous.

Cette chute drastique, contrairement à ce que plusieurs peuvent croire, n’était pas due au message de justice sociale que tentait de passer la NBA et ses athlètes. L’absence de partisans, le moment de l’année, la pandémie et la compétition pour l’attention des téléspectateurs avec presque tous les autres sports majeurs américains sont les vrais coupables à identifier.

L’intérêt général envers la meilleure association de basketball au monde est en réalité en pleine croissance. En pleine santé. L’ascension fulgurante des vues et de l’engagement sur plateformes sociales bat des records année après année, en ce qui a trait à la consommation de contenu multimédia créé par et entourant la NBA.

Ne vous inquiétez pas pour la posture de la ligue, en cette période de transition des vedettes, l’Association Nationale de Basketball continue de prospérer : les cotes d’écoute télévisuelles ne racontent pas toute l’histoire, à l’ère du streaming illégal et des réseaux sociaux.

https://alleyoop360.com/2021/06/04/ere-lebron-james-est-ce-le-debut-de-la-fin/

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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