Le propriétaire des Dallas Mavericks Mark Cuban a annoncé mercredi soir que la prolongation de Kyrie Irving était sa priorité pour l’intersaison, ne tenant pas le meneur pour responsable de la fin de saison catastrophique de l’équipe.
Lors du point de presse précédant la rencontre entre les Mavericks et les Kings, mercredi soir à Dallas, Mark Cuban a tenu à apporter quelques précisions concernant l’avenir de sa franchise. Pour lui, les mauvais résultats des Texans ne doivent pas être mis sur le compte de l’arrivée de Kyrie Irving.
L’homme d’affaires a déclaré en prendre la responsabilité pour n’avoir pas su identifier les changements nécessaires afin de combler les lacunes défensives des Mavericks. « C’est entièrement ma faute de ne pas avoir remédié à ça. »
Pour lui, le projet Kyrie Irving est loin d’être terminé. Cuban pense que Dallas est en bonne position pour s’attacher les services du meneur étoile à long terme et sa prolongation sera la priorité de Dallas lors de l’intersaison.
De même qu’il assure que, quel que soit le résultat de la franchise à la fin de l’exercice, cela n’affectera pas l’envie de Luka Doncic de passer sa carrière avec les Mavericks.
Et si pour lui, ni Irving, ni Doncic ne sont à blâmer pour la traversée du désert de Dallas, qui pourrait manquer les séries éliminatoires pour la première fois en quatre ans, un coupable est tout désigné: le clan Brunson.
Cuban affirme que sans l’intervention de Rick Brunson, le père de Jalen, ce dernier serait resté. L’organisation texane n’a jamais cherché à échanger son joueur car elle était certaine de pouvoir le convaincre de prolonger, mais « les choses ont mal tourné quand les parents se sont impliqués » et l’opportunité de proposer un contrat de 56 M$ sur quatre ans au meneur ne s’est pas présentée.
Ainsi, Jalen Brunson serait la pièce manquante aux Mavericks pour être compétitifs.
Un constat qu’a en tous cas fait Tim Hardaway lors de son passage à The Carton Show. Pour l’ancienne gloire des Warriors et du Heat, dont le fils évolue à Dallas, Jalen Brunson était un véritable capitaine d’équipe.
Les torts des Mavericks ne seraient donc pas essentiellement de ne pas avoir réussi à créer d’alchimie entre Doncic et Irving ou bien de manquer de spécialistes défensifs, leur principal problème est qu’ils n’ont pas de leader selon Hardaway.
« Un leader montre l’exemple en jouant en défense. Quand il dit quelque chose, il le fait également. Ces deux gars ne sont pas des leaders. Ils sont deux grands talents offensifs. »
Tim Hardaway
Des déclarations qui ont forcé Tim Hardaway Jr. à publiquement prendre la parole pour défendre ses coéquipiers. À ses yeux, Doncic et Irving sont deux excellents capitaines, ayant toujours fait en sorte de conserver une unité dans le vestiaire et prenant sur eux de s’assurer que chaque joueur se sent bien sur et en dehors des parquets.