Jeudi soir, l’identité des sept réservistes pour chacune des conférences au Match des étoiles a été révélée. Naturellement, certaines des sélections ont été acclamées, mais l’absence évidente de certains a également beaucoup fait réagir – tant chez les joueurs que chez les partisans.
Le grand problème de statut d’All-Star, pour plusieurs analystes, est le fait qu’il n’y ait que 24 places au total pour participer à la rencontre annuelle, alors qu’au-dessus d’une trentaine de joueurs peuvent mettre de l’avant une candidature et de l’argumentation solide pour leur nom.
Voici donc une liste des noms qui auraient mérité un passage à Salt Lake City le 19 février. Dans la communauté basket, on les appelle « All-Star snubs ».
James Harden
21.4 PTS, 6.4 REB, 11.0 AST en 34 matchs
S’il avait joué davantage de parties, l’ancien MVP serait considéré comme le meilleur passeur de la NBA cette saison, chose qu’il a réussi en 2017. De voir la vedette des 76ers perdre sa séquence de 10 mentions All-Star consécutives est probablement la plus grande injustice de cette brochette.
Pascal Siakam
24.9 PTS, 8.0 REB, 6.2 AST en 43 matchs
Personne, dans l’histoire de la NBA, n’a raté le Match des étoiles avec une telle fiche statistique. Le Camerounais a beau jouer chez les Raptors, qui ne sont pas très bien classés, il aurait pu prendre la place du centre Bam Adebayo.
Jalen Brunson
22.8 PTS, 3.5 REB, 6.2 AST en 49 matchs
Ici, c’est qu’on a choisi de récompenser le travail des Knicks de New York en élisant le power forward Julius Randle pour la deuxième fois de sa carrière. On aurait pu faire l’inverse.
Jimmy Butler
21.7 PTS, 5.9 REB, 4.9 AST en 39 matchs
Même principe : les entraîneurs de la NBA ont jugé plus pertinent de donner la mention à Bam Adebayo, mettant du même coup de côté un Jimmy Butler – qui est à la fois un sextuple All-Star et le cœur du Heat de Miami.
De’Aaron Fox
24.3 PTS, 4.3 REB, 6.1 AST en 47 matchs
Ça semblait être l’année où De’Aaron Fox mériterait enfin d’être reconnu comme l’un des 24 joueurs les plus performants de l’association. Maintenant âgé de 25 ans, il est le visage des Kings depuis plusieurs années – et maintient pour le moment sa formation au troisième rang dans l’Ouest avec une fichede 29-21.
Anthony Edwards
24.9 PTS, 6.1 REB, 4.6 AST en 54 matchs
Le joueur le plus constant de ce classement en termes de présences. À 21 ans, Ant n’a manqué aucune des rencontres des Timberwolves en 2022-2023. Le Minnesota est la seule équipe top 6 de sa conférence dans toute la NBA à n’envoyer personne au Match des étoiles.
Devin Booker
27.1 PTS, 4.6 REB, 5.6 AST en 29 matchs
C’est fort probablement l’argument des matchs insuffisants qui a empêché le shooting guard des Suns de Phoenix d’allonger sa série de titres All-Star à quatre années consécutives. Double standard, toutefois, puisque Zion Williamson est partant avec la même quantité de soirées de travail.
Anthony Davis
26.9 PTS, 12.0 REB, 2.6 AST en 29 matchs
On pourrait dire la même chose d’Anthony Davis. Le grand homme des Lakers de Los Angeles a aussi fort possiblement été désavantagé par le piètre classement de sa troupe, qui figure simplement au 12e rang dans l’Ouest.
Certes, il aurait été utopique que chacun des joueurs mentionnés ci-haut soient intégrés à la classique annuelle. En revanche, plusieurs arguments ont été faits pour qu’on remplace Jaren Jackson Jr., Bam Adebayo ou Jrue Holiday, par exemple.
Considérant que certains joueurs pourraient se blesser ou se désister, certains des noms mentionnés ci-haut finiront par obtenir le statut d’All-Star dans les prochains jours. Habituellement, cela peut arriver deux ou trois fois à chaque année.