Au micro de l’émission NBA Today sur la chaîne ESPN, Marc J. Spears a affirmé, à la suite une discussion avec le sous-commissaire de la NBA, Marc Tatum, que la ligue considérait Mexico City comme une candidate viable pour une éventuelle équipe d’expansion. La taille du marché et le succès rencontrés par sa nouvelle équipe de G League font de la capitale du Mexique une avenue des plus intéressantes.
Spears ajoute que Mexico City deviendrait, en cas d’entrée dans la NBA, un marché cinq fois plus grand que New York qui est, à l’heure actuelle, le plus gros marché de la ligue. Actuellement, l’amphithéâtre des Capitanes contient 22 300 places, mais on évalue à plus de 30 millions de personnes la portée du marché de la ville mexicaine, notamment via la retransmission des matchs sur ESPN Mexico. Cette dernière est présentement la cinquième plus grande ville du monde.
Le Mexique est loin d’être une terre inconnue pour la NBA. Depuis 1992, la ligue a présenté pas moins de 30 parties sur le sol mexicain. Le 17 décembre prochain, les Spurs et le Heat se rencontreront à Mexico City, dans ce qui représentera alors le 31e match de la NBA au sud de la frontière mexicano-américaine.
Les Capitanes, (G League) sont un peu les testeurs en vue d’une future expansion au Mexique. En effet, c’est par eux que la NBA va étudier l’engouement soutenu des Mexicains envers une équipe de basketball. Si tout se passe bien, Mexico deviendra un sérieux site d’expansion comme le sont Seattle et Las Vegas.
Les Capitanes ont fait leur début en G League le 9 novembre dernier, face aux Vipers de Rio Grande. Ils ont remporté le match de manière convaincante par la marque de 120-84 devant 7 391 spectateurs.
Seulement cinq joueurs mexicains ont joué dans la NBA. Le premier fut Horacio Llamas avec les Suns de Phoenix, en 1996-1997. Le seul joueur mexicain qui est dans la NBA présentement est Juan Toscano-Anderson. Il joue pour les Lakers et il maintient des moyennes de 2.6 PTS, 0.5 AST et 2.1 REB en 10 matchs cette saison.
Bien que la décision serait audacieuse, l’expansion à l’extérieur des frontières américaines n’est pas quelque chose d’inconnu pour la NBA. Les Raptors de Toronto ont démontré que la ligue pouvait fonctionner ailleurs qu’aux États-Unis. Il est certain qu’une expansion à Mexico City apporterait potentiellement un énorme bassin de nouveaux téléspectateurs à la ligue de même que des revenus considérables.
Et en règle générale, là où il y a de l’argent, c’est là que veulent s’implanter les grandes ligues de sports, afin d’en profiter.
