Malgré des négociations annoncées plus compliquées que prévu, Mike Brown et Sacramento se sont entendus sur un nouveau contrat qui liera les deux partis jusqu’à la saison 2026-27. La prolongation comprend une augmentation de 4,5 M$ pour la dernière année de son contrat actuel, la saison 2024-25 durant laquelle il sera donc payé 8,5 M$, ainsi qu’un salaire annuel de 8,5 M$ pour les deux exercices suivants.
Les négociations auront été plus tendues qu’attendu entre Mike Brown et ses dirigeants. Le 24 mai dernier, Adrian Wojnarowski faisait même état d’un fossé séparant les attentes de l’entraîneur-chef de l’année en 2009 et 2023 et la direction de la franchise. Pour cause, Sacramento aurait d’abord proposé une prolongation de 21 M$ sur trois ans à son tacticien qui estimait lui mériter 10 M$ par saison. Même avec tous les bonus possibles, cette première proposition des Kings ne serait montée que jusqu’à 27 M$ sur trois ans.
Mike Brown a finalement obtenu ce qu’il voulait. Tout d’abord, son salaire pour la dernière année de son contrat actuel, l’exercice 2024-25, sera augmenté de 4,5 M$ pour s’élever à 8,5 M$. S’ajoutent ensuite deux nouvelles saisons à 8,5 M$ chacune. La prolongation en elle-même n’est donc que de deux saisons, mais Brown a obtenu ce qu’il voulait puisqu’avec les bonus, il touchera bien 10 M$ par an pour les trois prochaines années.
En dehors de ce léger différent sur le plan financier qui a fait traîner la prolongation de l’entraîneur-chef, le propriétaire des Kings, Vivek Ranadivé, leur président, Monte McNair, et Mike Brown lui-même avaient à cœur de continuer l’aventure ensemble. Respecté par ses pairs et ses joueurs, Brown est le premier entraîneur-chef à apporter de la stabilité à la franchise en plus de deux décennies.
Nommé entraîneur-chef de l’année à l’unanimité dès sa première saison sur le banc de Sacramento, Mike Brown et les siens ont rallié les séries éliminatoires pour la première fois en 16 ans après un exercice 2022-23 terminé au troisième rang de l’association de l’Ouest avec un bilan de 48 victoires et 34 défaites.
Malgré une élimination dès le premier tour, Sacramento aura poussé les Warriors champions en titre jusqu’à un septième match. Cette saison, les Kings auront presque fait tout aussi bien en remportant 46 matchs et en concédant 36 défaites. Mais dans une conférence Ouest bien plus relevée que la saison précédente, ce bilan aura été synonyme d’un neuvième rang. Insuffisant donc pour rallier l’après-saison, mais tout juste assez pour participer au tournoi de play-in où ils ont retrouvé et battu les Warriors, avant de s’incliner contre les Pelicans.
Sacramento n’avait pas atteint la barre des 40 victoires depuis 2006. Brown l’a fait durant chacune de ses deux saisons. Surtout, avec un bilan cumulé de 94 gains pour 70 revers depuis qu’il a pris la barre de la franchise, Mike Brown est le premier entraîneur-chef des Kings à avoir un bilan positif lors de ses deux premières saisons depuis Rick Adelman entre 1998 et 2000.
