Nicolas Batum a rencontré Victor Wembanyama en 2018, alors que le jeune prodige français n’avait que 14 ans. Il a suffi de 15 minutes pour que le joueur vétéran comprenne tout le potentiel que le pivot possédait. Dans un récent entretien avec le journaliste Chris Haynes, le forward des Clippers a parlé de sa relation avec son protégé et du niveau de maturité impressionnant de ce dernier malgré son âge. De plus, il a déclaré qu’aucun autre basketteur dans l’histoire du sport ne peut vraiment lui être comparé. On peut parler de jamais vu, selon ses dires.
En tant qu’actionnaire de l’équipe professionnelle de France l’ASVEL aux côtés de son bon ami Tony Parker, Batum est toujours à l’affût de ce qui se passe dans l’univers du basketball au sein de son pays natal. En 2018, Nico a vu quelques minutes d’un entraînement de Victor en personne et il a été complètement ébloui. Il a donc appelé son collègue TP pour l’informer qu’il venait de découvrir le prochain phénomène.
« Je ne crois pas qu’il soit seulement le prochain grand joueur français, mais simplement le prochain grand joueur », a partagé Batum dans son entrevue avec Haynes. « Il y a eu moi, Fournier et Gobert, mais quand je dis qu’il est le prochain basketteur à surveiller, je fais référence à quelqu’un comme Luka Doncic. Je pense qu’il peut avoir un impact aussi important que lui sur la ligue. Son arrivée dans la NBA est déjà énormément anticipée. »
Par ailleurs, l’athlète de 33 ans dit être prêt à jouer un rôle de mentor pour Wembanyama. Il estime toutefois que le joueur de 7 pieds 4 pouces n’a pas réellement besoin de son aide en raison de son niveau de maturité élevé pour son âge.
« On est là s’il a besoin de nous », a dit Nicolas. « Par contre, il n’est pas comme les autres personnes de 18 ans. Il a la mentalité d’un homme de 25 ans. »
Un extraterrestre
LeBron James a déjà qualifié le potentiel premier choix du prochain repêchage d’extraterrestre dans une conférence de presse la semaine dernière. Ses habiletés sur le terrain mises en commun avec sa taille font de lui un joueur unique. Batum est du même avis que LBJ.
« On n’a jamais quelque chose de similaire dans le passé », a-t-il mentionné. « Il est unique. Je ne pense pas qu’on va revoir quelqu’un de sa grandeur dribbler et tirer en déséquilibre comme lui dans le futur. Le reste de la ligue va faire face à un problème pendant les 15 prochaines années. J’espère qu’il n’y aura pas plus de joueurs comme lui. Sinon, je vais prendre ma retraite. Il défend comme Rudy, tire comme Kristaps et attaque le cercle comme Giannis. »
Les fans américains et canadiens ont eu un avant-goût de ce qui les attendait l’année prochaine il y a quelques jours alors que Victor et son club français ont affronté Scoot Henderson et l’Ignite de la G League dans deux matchs amicaux. Le prospect d’outre-mer n’a pas du tout déçu en livrant des performances à couper le souffle, dont une rencontre avec 37 points et une autre avec 36.