Les Canadiennes ont accédé à la demi-finale de la Coupe du monde de basketball féminin pour la première fois depuis 1986, la semaine dernière.
Saviez-vous qu’aucune joueuse sur la formation actuelle du Canada n’était en vie la dernière fois que l’équipe a remporté une médaille à la Coupe du monde féminine? Elles étaient à une victoire d’en décrocher une pour la première fois depuis 1986.
Pour plusieurs raisons, les attentes envers l’équipe canadienne féminine de basketball à la Coupe du monde étaient au mieux « correctes ». Avec un nouvel entraîneur et une joueuse vedette blessée, en la personne de Kia Nurse, se classer parmi les quatre meilleures équipes semblait être une tâche ardue. Contre toute attente, le Canada a terminé quatrième, meilleur résultat en 36 ans.
Victor Lapeña a réalisé presque exactement ce pour quoi il avait été amené, atteindre le podium. Les joueuses se sont rapidement adaptées à sa stratégie ainsi qu’à son énergie, stratégie résultant en le quatrième plus grand nombre de vols et le troisième moins de revirements par match du tournoi.
Le Canada n’a plus qu’une dernière tâche à accomplir ; s’assurer d’un billet pour les Jeux olympiques de Paris en 2024. Il y aura un tournoi de pré-qualification en novembre 2023, sans oublier l’AmeriCup de juillet prochain.
Le basketball canadien – autant masculin que féminin – est en très bonne santé. Il y a une croissance fulgurante de l’intérêt pour ce sport, en plus d’avoir des athlètes hors pair. L’équipe féminine de basketball du Canada pourra dans le futur, compter sur des joueuses comme Sarah Te-Biasu (VCU), Shayeann Day-Wilson (Duke), Latasha Lattimore (Miami), Kiandra Browne (Indiana), Aaliyah Edwards (UConn), Yvonne Ejim (Gonzaga), Shaina Pellington (Arizona) et Laeticia Amihere (South Carolina). Je répète, avec toutes ces joueuses de haut niveau le basketball canadien féminin est en très bonne santé!
Il sera possible de voir nos joueuses universitaires canadiennes en division 1 dans la NCAA, ligue universitaire américaine.
Go Canada! Go!