Depuis le début de l’été, le cas de Pascal Siakam retient l’attention chez les Raptors. Éligible à tester le marché de l’autonomie au terme de la présente saison, Spicy P est au cœur de rumeurs de transaction depuis des semaines. Et alors que le dossier continue de stagner, on doit se demander si des raisons contractuelles pourraient influencer la réalité du joueur.
Pour une raison ou une autre, à Toronto, on ne semble pas vraiment ressentir une urgence de négocier avec Siakam. Le joueur n’a pas encore vraiment négocié avec l’équipe au sujet d’une prolongation de contrat, si bien que le doute persiste.
Or, dans un papier publié sur The Athletic cette semaine, Eric Koreen a jasé un peu du cas de Siakam et a amené un point intéressant : si le plafond salarial augmente de 10 % en vue de l’année prochaine (ce qui semble réaliste) et que Siakam fait partie des équipes All-NBA cette année, il pourrait signer un pacte de cinq ans pour 304 M$.
Il importe toutefois de noter qu’il ne pourrait pas signer un tel contrat à l’heure actuelle étant donné qu’il ne répond pas aux critères pour un contrat supermax. S’il fait partie des équipes All-NBA cette année, par contre, il le sera.
S’il n’y parvient pas, il pourra signer un contrat d’environ 240 M$ sur cinq ans, un pacte qu’il obtiendrait presque assurément sur le marché de l’autonomie. Les Raptors n’auront donc pas beaucoup de marge de manœuvre pour négocier s’ils veulent le conserver.
Ce faisant, le prochain pacte de Siakam occuperait environ 30 % de la masse salariale de son équipe. S’il signe pour 304 M$, par contre, ça tournera autour de 35 %.
D’une façon ou d’une autre, donc, les Raptors vont finir par devoir décider comment ils vont gérer le dossier de Siakam. S’ils sont prêts à commettre autant d’argent pour le conserver, ils devront agir plus tôt que tard avant de risquer de devoir le surpayer, et s’ils ne veulent pas le garder, ils devront penser à l’échanger le plus tôt possible.
Ce sera un dossier intéressant à suivre, clairement.
