Patrick Williams des Bulls de Chicago devrait effectuer son retour au jeu lundi prochain, le 21 mars, face aux Raptors de Toronto. La réhabilitation du jeune sophomore de 20 ans, après une chirurgie au poignet gauche, a finalement été menée à terme, après plus de quatre mois de convalescence, selon Adrian Wojnarowski d’ESPN.
Williams n’a que cinq matchs sous sa ceinture en 2021-2022, mais son impact défensif est d’une importance non négligeable pour cette édition des Bulls. À travers ce petit échantillon, Chicago avait remporté quatre de ses cinq sorties en présentant la sixième meilleure cote défensive du circuit, limitant leurs adversaires à 99.3 points par 100 possessions. Avec Lonzo Ball et Alex Caruso, Patrick Williams était (et sera) l’un des éléments clés des prouesses bidirectionnelles de cette formation.
Alors que les hommes de Billy Donovan glissent désormais jusqu’au cinquième échelon de leur conférence et qu’on constate qu’ils n’arrivent simplement pas à vaincre les meilleurs clubs de la NBA, le retour du quatrième choix au repêchage de 2020 est le bienvenu en Illinois. Grand de 6 pieds, 7 pouces, avec une envergure (wingspan) de 6 pieds, 10 pouces, l’ailier fort a été titulaire à chacune de ses participations dans un match de la grande ligue, après avoir porté le chapeau de réserviste lors d’une saison à Florida State.
Le numéro 44 des Bulls a maintenu des productions de 9.2 PTS, 4.6 REB, 1.4 AST et 0.9 STL par soir à sa campagne recrue, en plus de décocher le tir à 3 points avec 39% d’efficacité, en voie d’obtenir une place au sein de la deuxième équipe All-Rookie.
Avec son retour, « P-Dub » se réunit donc avec des DeMar DeRozan, Zach LaVine, Nikola Vucevic, Ayo Dosunmu et Alex Caruso tous en santé; il ne restera plus que Lonzo Ball (genou) sur la liste des blessés à Chicago. On réintégra donc Williams dans l’alignement à 20h00, lundi, lorsque les Raptors seront de passage dans la Ville des Vents. Fred VanVleet (genou), OG Anunoby (doigt) et Malachi Flynn (ischio-jambier) seront quant à eux absents de la rencontre.
Comme l’a précisé mon collègue Louis-Éric Masse, le retour de Patrick Williams arrive à point :
