Ce n’est pas une surprise pour personne, les Rockets de Houston sont mauvais. Les Rockets sont tranquillement en train de se diriger vers la troisième pire saison de leur histoire, encore pire que 2021 et 2022.
Le club est bon dernier dans l’Ouest avec une fiche de 10 victoires et 35 défaites et surfe actuellement sur une séquence de 12 revers consécutifs. Avec un pourcentage de victoire de .222, la mouture de 2022-23 des Rockets est donc la 54e pire version de l’histoire de l’équipe sur 56 saisons d’existence.
Ce qui est le plus désolant, c’est que dans le top 5 de leurs pires saisons, les trois dernières campagnes s’y retrouvent :
- 56. Rockets de Houston de 1983, .171
- 55. Rockets de San Diego de 1968, .183
- 54. Rockets de Houston de 2023, .222
- 53. Rockets de Houston de 2021, .236
- 52. Les Rockets de Houston de 2022, .244
Houston est d’ailleurs dans les trois dernières équipes dans neuf catégories statistiques : pourcentage de victoires, victoires, points marqués, pourcentage de tirs convertis, pourcentage de la ligne de trois points, passes décisives, revirements, tirs de trois points alloués, tirs bloqués… La liste est encore plus longue si on compte les catégories où Houston est dans les dix dernières.
Les mauvaises langues pousseraient même l’analyse encore plus loin en qualifiant Jabari Smith, le troisième choix au dernier repêchage comme de déception pour l’instant.
Il y a tout de même deux rayons de soleil dans les gros nuages gris et menaçants : Alperen Sengun et Victor Wembanyama.
Le premier est selon plusieurs le meilleur joueur des Rockets depuis quelque temps. Le Turc de 20 ans est à sa deuxième année dans la NBA et mène l’équipe aux chapitres des rebonds et des contres.
Pour ce qui est Wembanyama, il est projeté par tous les analystes comme futur premier choix au repêchage cet été. La sensation française a d’excellentes chances d’aboutir à Houston la saison prochaine.
Reste désormais à voir si les Rockets continueront leur dégringolade ou s’ils parviendront à ne pas entrer dans les livres d’histoire comme équipe historiquement médiocre.
