Les partisans de basketball sont rarement tolérants. Et ceux des Lakers, eh bien, comment dire… C’est quelque chose. On peut les comprendre, puisqu’ils évoluent dans un gros marché avec de grands moyens et de grandes vedettes. Mais disons que lorsqu’on parle d’échanger LeBron James, ça va loin.
Et pourtant, c’est ce que font à la fois des amateurs, des analystes et des chroniqueurs de la NBA depuis plusieurs jours. Comme les Lakers ne figurent qu’au neuvième rang dans l’Ouest, avec leur fiche perdante de 27-33, on appuie sur le bouton panique. Peut-être un peu trop vite, parce que LeBron, c’est la seule chose qui fonctionne dans ce club.
À 37 ans (!), le King est encore l’un des cinq meilleurs joueurs de la planète, sans aucun doute. Avec 29.0 PTS de moyenne, il traverse sa quatrième meilleure saison sur 19 en termes de points marqués. Rappelons qu’il a gagné quatre MVP dans sa vie. Et c’est sans oublier ses 7.9 REB et 6.3 AST sur un excellent taux de réussite de 51.9%.
Mais non, comme ci-haut, certains croient qu’on doit le transiger pour construire autre chose à Los Angeles, surtout depuis qu’il a déclaré vouloir jouer avec son fils Bronny vers la fin de son parcours professionnel. Ça donne lieu à des suggestions complètement farfelues.
Conscient de tout le bruit qui englobe pour le moment les Lakers, Shaquille O’Neal a tenu à lancer une flèche directe à la direction. Selon l’ancienne vedette devenue commentateur, il est impossible pour cette équipe de fonctionner sans King James.
« Si tu échanges LeBron, tu ne gagneras plus jamais. »
– Shaquille O’Neal
Évidemment, c’est un brin exagéré, puisque LeBron prendra bien sa retraite éventuellement. Mais on comprend l’idée générale : c’est avec lui que les Lakers doivent poursuivre leur route, aussi sinueuse soit-elle.
« Si tu met LeBron autour des bons gars, ils vont assurément gagner. Je pense que peu importe qui a construit cette équipe doit essayer de régler ça. »
Maintenant, il suffit de voir si l’état-major de cette franchise autrefois destinée au succès pourra redresser le navire l’été venu, ou si une surprise nous attend toujours en séries éliminatoires.