Après-match

Soirée parfaite pour les équipes californiennes

Crédit : AlleyOop360

En résumé

Les Lakers, les Warriors et les Kings ont remporté leurs matchs, tandis que les Clippers se sont emparés de la quatrième place de l'Ouest sans jouer.

Dans le choc de la nuit à l’Ouest, les Kings ont défait les Suns 135-127 grâce au coup de chaud de Kevin Huerter. Victorieux du Thunder et des 76ers, les Lakers et les Warriors ont consolidé leurs positions à l’approche des séries éliminatoires et du tournoi de play-in.

Sacramento mérite sa troisième place à l’Ouest et le prouve match après match. Hier encore, face à des Suns en quête de rédemption après deux défaites consécutives, les hommes de Mike Brown se sont dépassés pour aller chercher le gain 135-127.

Portés par une foule record de 18 151 personnes dans le Golden 1 Center et des milliers d’autres à l’extérieur, les Kings ont infligé un 45-26 aux Suns dans le troisième quart-temps pour reprendre l’avantage après avoir été menés durant toute la première mi-temps.

Et ce retour, ils le doivent en grande partie à Kevin Huerter. L’ancien Hawk continue son ascension à Sacramento et s’impose comme un élément essentiel à la réussite de la franchise. Dans le troisième quart, il a inscrit 16 de ses 29 points pour combler l’absence de De’Aaron Fox, encore diminué par sa blessure aux ischio-jambiers et sorti en début de période.

Malgré un gros quatrième quart du duo Devin Booker-Terrence Ross, les Kings ont tenu bon collectivement pour conserver leur avance et repartir avec la victoire.

Dans ce match, Domantas Sabonis a compilé 27 points, 9 rebonds et 9 mentions d’aide, auxquels Harrison Barnes ajoute 23 points et De’Aaron Fox 19 unités en 21 minutes.

En face, Devin Booker s’est illustré de 32 points, 8 rebonds et 5 mentions d’aide et Chris Paul de 15 points, 6 rebonds et 13 passes décisifs. En sortie de banc, Terrence Ross, Jock Landale et T.J. Warren ont respectivement ajouté 30, 17 et 15 points.

Absents des séries éliminatoires depuis maintenant 17 ans, les Kings pourraient s’y qualifier dès ce soir s’ils remportent leur match contre le Jazz et que les Clippers ainsi que les Suns perdent leurs rencontres respectives.

Si ce scénario ne se réalise pas, il ne faudra que deux victoires à Sacramento.

Toujours sans LeBron James, le Lakers continuent leur chemin vers une qualification en séries. Hier soir, face à une équipe du Thunder ayant un bilan identique, la victoire était obligatoire pour s’assurer de s’emparer du huitième rang de l’Ouest.

Privé de D’Angelo Russell au pire des moments, Darvin Ham a tout de même pu compter sur Anthony Davis qui, conscient de l’enjeu, a réalisé une grosse performance. L’intérieur s’est illustré de 37 points et 15 rebonds à 15/21 au tir.

Propulsés au rang de titulaires, Dennis Schroder et Austin Reaves lui ont apporté leur soutien, respectivement avec 21 points, 6 passes décisives et 11 points, 6 rebonds et 9 mentions d’aide.

Il fallait bien ça pour tenir tête au duo Shai Gilgeous-Alexander-Josh Giddey. Car cette victoire, le Thunder la voulait tout autant. SGA a compilé 27 points, 5 rebonds et 7 mentions d’aide tandis que l’Australien continue d’impressionner avec 27 points, 17 rebonds et 7 assistances.

Cependant, en l’absence d’un intérieur dominant, Oklahoma City a subi la loi de Davis dans le premier quart-temps et a rapidement été distancé (41-25). La tendance s’est inversée dans le deuxième, le Thunder brillant par son adresse extérieure et inscrivant 41 points à son tour pour revenir à hauteur (74-66).

Les hommes de Mark Daigneault continuent sur leur bonne lancée et, dans le sillage d’un trio Gilgeous-Alexander-Giddey-Dort en grande forme à la sortie du vestiaire, reviennent à un petit point de leurs adversaires (93-92).

Dennis Schroder hausse le ton dans l’ultime quart-temps et ne fait aucun cadeau à son ancienne équipe, alternant pénétrations et tir lointain pour offrir la victoire aux Lakers au bout de l’effort. Pour la première fois de la saison, le mauve et or (37-37) a un bilan à l’équilibre.

Toujours sans James Harden, Joel Embiid a réalisé une nouvelle incroyable performance, mais est cette fois tombé sur un adversaire trop fort. Il a pourtant commencé très fort dans le premier quart-temps. Actif dans la raquette, le pivot inscrit 8 points et récolte surtout 7 lancers francs, dont 5 qu’il convertit.

En face, Stephen Curry et Klay Thompson lui répondent, mais l’un comme l’autre, à l’image des Warriors, manquent d’adresse et Philadelphie prend l’avantage (27-23). La tendance s’inverse lors du deuxième quart-temps alors que les remplaçants prennent le relais.

Jordan Poole et JaMychal Green s’activent tandis que Tyrese Maxey comble du mieux qu’il peut l’absence d’Embiid. Le retour au jeu de ce dernier, avec l’aide de Tobias Harris, remet les 76ers sur les rails, mais Stephen Curry leur répond en se rendant six fois sur la ligne de charité et l’avantage passe aux Warriors (55-53).

Cependant, à la sortie du vestiaire, Golden State renoue avec sa maladresse. Embiid et Maxey enchaînent quant à eux les paniers et compilent 20 points, soit presque autant que les Warriors (24) qui se retrouvent à -9 (88-79).

Encore une fois, la réponse viendra du banc. Plutôt discret jusqu’ici en dehors de quelques coups d’éclat, Jordan Poole prend feu. Il inscrit 19 de ses 33 points dans le quatrième quart-temps et relance complètement les Warriors.

Mais Embiid ne veut pas laisser cette victoire. Alors que Golden State revient à hauteur, le pivot inscrit consécutivement 13 points en étalant toute sa palette offensive. Pénétrations, mi-distance, lancer-francs, tout y passe.

Seulement, les Splash Brothers se rajoutent à la fête et Draymond Green augmente le rythme en défense pour limiter l’attaque adverse. Trop esseulé, Embiid voit son équipe se faire distancer, pour finalement s’incliner 120-112.

Définitivement une soirée parfaite pour les Californiens. Sans même avoir joué hier soir, les Clippers ont retrouvé la quatrième place de l’Ouest grâce aux défaites des Suns et des Mavericks. Une aubaine pour l’équipe qui connaît des difficultés depuis une dizaine de matchs et qui est orpheline de Paul George au moins jusqu’au début des séries éliminatoires.

Maël Brunet

Maël Brunet

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