Au cœur du derby Donovan Mitchell, les Knicks de New York tardent à clore les négociations entourant le prochain contrat du Canadien RJ Barrett, qui pourrait toucher jusqu’à 188 millions de dollars à partir de 2023.
Le contrat maximal est-il envisageable pour Barrett, qui vient de terminer sa troisième saison avec les Knicks? En avril dernier, un sondage mené par The Athletic auprès de 16 membres d’états-majors de la NBA concluait qu’une entente raisonnable entre les Knicks et leur jeune partant moyennait 100 millions de dollars sur quatre saisons.
Mardi, un dossier de John Hollinger paru dans le même média soulevait la pertinence d’offrir le contrat maximal à des joueurs comme Tyler Herro, Jordan Poole et Barrett : des joueurs dont l’entente de recrue vient à échéance l’an prochain et dont l’impact est élevé au sein de leur équipe respective, sans pour autant aspirer au contrat super-maximal (réservé aux joueurs All-NBA)
Présentement, lorsqu’un joueur veut prolonger son entente, la hausse maximale permise par la NBA est de 20 % par rapport à la dernière année de contrat. Par exemple, un joueur qui touchait 20 M$ au terme d’une entente ne pourrait obtenir que 24 M$ l’année suivante. Pour tous les basketteurs, à l’exception d’une poignée de joueurs étoiles, c’est ce principe qui prévaut.
Dans une NBA qui verra ses revenus augmenter à la suite d’un nouveau contrat télévisuel, les équipes verront le plafond salarial augmenter d’environ 10% par année, selon ce qui est estimé. Dans trois, quatre ou cinq saisons, lorsque les Herro, Poole et Barrett seront à leur apogée et que le plafond salarial du circuit Silver aura fait un bond considérable, leurs équipes ne pourront rivaliser avec ce qui leur sera offert sur le marché, car ils ont les mains liées par l’augmentation maximale de 20% sur la prolongation de contrat.
Par conséquent, si les Knicks veulent s’assurer de conserver les services de RJ Barrett le plus longtemps possible – et avoir une mince chance de prolonger son contrat -, l’entente maximale de 188 millions pourrait être la meilleure avenue. Même si les quelque 37 millions de dollars constituent une surévaluation de son impact chez les Knicks, son poids financier ne ferait que diminuer avec le temps sous un plafond salarial beaucoup plus haut.
Les deux partis ont jusqu’au début de la saison 2022-23, en octobre, afin d’en venir à une entente. Autrement, Barrett deviendra joueur autonome l’été prochain. Le Torontois a exprimé au printemps son désir de demeurer chez les Knicks.
En 70 rencontres la saison dernière, Barrett a récolté une moyenne de 20 points (un sommet en carrière), 5,8 rebonds et 3 passes décisives. Il a été le 3e choix au total au repêchage de 2019, derrière Zion Williamson des Pelicans de la Nouvelle-Orléans et Ja Morant des Grizzlies de Memphis.