À peu près tout a été dit au sujet de Victor Wembanyama dans les derniers mois. Le jeune pivot français, fraîchement repêché au tout premier rang du dernier repêchage de la NBA, est un espoir comme on en voit peu souvent dans le basketball professionnel. La question, maintenant, c’est de voir comment le jeune homme saura tirer son épingle du jeu cette année, mais les premiers signes sont déjà prometteurs.
Parce que dans les faits, même si tout a été dit au sujet de Wemby, c’est sur le parquet que ça se joue, au final. Si le jeune homme veut prouver sa valeur, c’est en jouant du basketball de grande qualité qu’il y parviendra.
Et hier soir, face aux Warriors, on l’a bien vu démontrer l’étendue de son immense potentiel. Au premier quart, on l’a vu s’illustrer avec une superbe séquence qui illustre bien ce dont il est capable : immédiatement après avoir bloqué un tir adverse des mains d’Andrew Wiggins, il est allé se placer en positon pour décocher un tir à trois points.
Ce n’est pas nécessairement le résultat final qui m’importe (d’autres joueurs peuvent le faire), mais bien l’aisance et la confiance de le faire en tant que recrue qui en est encore à ses premiers moments dans la NBA.
Et comme si ce n’était pas déjà suffisant, on peut aussi revenir un peu plus tôt dans la rencontre pour voir encore plus de séquences où le talent du jeune parle pour lui-même.
En fait, le tir bloqué suivi du tir à trois points était le point d’exclamation d’une séquence de 90 secondes de jeu durant lesquelles il avait l’air tout droit venu d’une autre planète ou du jeu NBA 2K.
Le jeune Français devra trouver le moyen de composer avec la pression et les attentes, et il lui arrivera de connaître des moments difficiles comme n’importe quel joueur du circuit, mais quand on le regarde jouer ne serait-ce que quelques minutes, le talent et le potentiel crèvent les yeux.
Ce sera maintenant à lui de mettre les efforts et à Gregg Popovich de bien l’encadrer pour que Wembanyama transforme tout son talent en succès et en victoires pour son équipe.
