La justice s’est montrée clémente à l’endroit de Miles Bridges. Visé par trois chefs d’accusation pour violence domestique, le joueur autonome sous restriction avec les Hornets pouvait recevoir une peine allant jusqu’à 11 ans et 8 mois de prison. Il s’en tire avec trois ans de probation, et pas de temps derrière les barreaux.
Jeudi, le camp Bridges a plaidé « no-contest » et conclu un accord avec les procureurs à la Cour supérieure de Los Angeles. Cela signifie qu’il accepte les conséquences de son geste sans toutefois reconnaître officiellement sa culpabilité, a expliqué Baxter Holmes sur ESPN.
En mai dernier, le power forward de 24 ans s’en serait pris physiquement à celle qui était alors sa copine, et ce devant leurs deux enfants. En juillet, le suspect avait choisi de plaider non-coupable.
En plus de sa probation, le 12e choix au repêchage de la NBA en 2018 complètera 52 semaines d’un programme sur la violence domestique – et autant de temps à suivre des cours de parentalité. Il devra réaliser 100 heures de travaux communautaires et subir des tests hebdomadaires de consommation de narcotiques. Seul la marijuana avec prescription médicale lui sera permise.
De plus, il ne pourra posséder aucune arme à feu, munition et à ce fait, aucun autre type d’arme. Il paiera une amende de restitution de 300 dollars américains, une amende de violence domestique de 500 dollars et devra se tenir à au moins 100 verges de son ex-copine pendant les dix prochaines années.
Bridges, qui compte quatre saisons d’expérience chez les professionnels, n’est maintenant plus sous contrat avec les Hornets. Son entente recrue vient de se conclure.
Dans une déclaration, l’équipe a déclaré qu’elle allait « continuer de récolter de l’information avant de déterminer les potentiels prochains pas » dans cette situation. On ne sait donc pas nécessairement si elle compte le garder dans ses rangs pour la suite des choses.
Désormais un agent libre, Bridges a la possibilité de signer avec un club qui lui offrirait un contrat. Cependant, dès qu’un tel pacte est mis sur la table, au nom de sa convention collective, la NBA possède le droit de le suspendre, de lui faire parvenir une amende, ou encore de le disqualifier de toute activité future qui lui est associée.
Autrement dit, dès qu’il tente son retour, la ligue a le mot sur le reste de sa carrière comme joueur de basketball.
En 80 matchs l’an dernier, Miles Bridges a connu une campagne de 20.2 PTS, 7.0 REB et 3.8 AST, sa meilleure à vie. Mais on ne sait pas s’il pourra continuer sur cette lancée.
