Depuis plusieurs semaines déjà, le départ de Bob Myers à titre de DG et président des Warriors semblait imminent. Mardi le 30 mai, le dirigeant de Golden State a confirmé à Adrian Wojnarowski d’ESPN qu’il allait quitter ses fonctions au sein de l’organisation. Le temps est venu, selon les dires de l’architecte de la plus récente dynastie de la NBA. Une conférence de presse est prévue durant l’après-midi.
Malgré des offres très lucratives de la part de l’organisation des Warriors, Myers a décidé de ne pas poursuivre son association avec l’équipe. C’est vraiment le principal intéressé qui a pris la décision de quitter, et non pas les propriétaires.
Alors qu’une saison morte des plus importantes prend son envol à Golden State, c’est évidemment un coup dur pour l’organisation. Draymond Green risque de tester le marché de l’autonomie cet été et Klay Thompson pourrait le faire dès l’été prochain.
On peut se demander si le départ de Myers diminue les chances de voir ces deux icônes de la franchise demeurer en ville pour les années à venir.
Autour de Steph Curry, le noyau du club est à retravailler. L’idée d’échanger un gars comme Jordan Poole afin de libérer un peu d’argent (et de conserver Green et Thompson plus facilement) devra être considérée par le successeur de Myers.
Et parlant de ce successeur, on peut déjà spéculer un peu sur son identité. Le favori semble être Mike Dunleavy Jr., qui fait ses classes au sein de l’organisation depuis quelques années et qui était le protégé de Myers.
Ceci dit, Kirk Lacob (le fils du propriétaire, Joe) pourrait lui aussi prendre du galon dans la hiérarchie. Il occupe un rôle exécutif dans les opérations basketball depuis un petit moment et il pourrait se mériter une promotion.
Dans l’ensemble, ceci dit, il sera difficile pour les Warriors de trouver un successeur digne de ce nom à Myers, qui a été à la base même de la récente dynastie de l’équipe. Il a remporté quatre championnats, a embauché Steve Kerr pour diriger l’équipe et s’est assuré de conserver Steph Curry à long terme, entre autres.
Si Myers décide de se retrouver un poste de dirigeant au sein d’une autre organisation, il sera assurément très convoité. Peu de gens ont une feuille de route comme la sienne, et malgré quelques ratés dans les dernières années (notamment son plan d’avoir deux noyaux d’âges différents), il peut se vanter d’avoir remporté un championnat pas plus tard que l’an passé.
Le départ de Myers laisse donc planer le doute sur l’avenir des Warriors, qui auront du travail à faire pour inciter Green et Thompson à demeurer en ville. L’équipe pourrait être bien différente d’ici deux ans, disons.