Parmi les 53 Canadiens et Canadiennes que comptent les différentes universités au March Madness, huit Québécois et Québécoises se démarquent dans leur formation respective.
Luke Hunger
À sa première année dans la NCAA chez les Wildcats de Northwestern, le natif de Montréal moyenne 2.7 points et 1.3 rebond par match sur 43% d’efficacité.
Il est classé comme le 31e meilleur power forward de son repêchage et le 4e meilleur Canadien au total. Hunger a été nommé le joueur de l’année 2022 en NEPSAC (ligue de prep school de la Nouvelle-Angleterre) avant d’être sélectionné au BioSteel All-Canadian Game, un alignement composé des meilleurs joueurs du Canada.
Northwestern a terminé au troisième rang du Big Ten, dépassant par le fait même d’excellents programmes tels que Michigan State et Maryland.
Pier-Olivier Racine
Le géant de 6 pieds, 7 pouces en est à sa troisième année universitaire. Bien que son équipe, les Knights de Fairleigh Dickinson, soient loin d’être les favoris de la compétition, Racine espère pouvoir faire bonne impression devant les recruteurs.
Le Gatinois a déclaré à Radio-Canada que peu importe son temps d’utilisation ou ses statistiques, l’important pour lui est de prendre l’expérience et d’assimiler le système de jeu.
Racine prendra une décision sur son avenir à la fin de cette saison. Le jeune de 23 ans termine son baccalauréat en administration des affaires et ne sait pas encore s’il veut continuer à jouer au basketball.
Olivier-Maxence Prosper
Prosper est un excellent espoir. En 34 parties, le Montréalais affiche 12.4 points et 4.6 rebonds sur 51% d’efficacité. À 6 pieds, 8 pouces et 230 livres, il est clair que Prosper peut faire une différence sous l’anneau avec n’importe quelle équipe.
Marquette a toujours été un programme de basketball à surveiller. Au sommet du Big East avec une fiche de 28 victoires et six défaites, l’université est classée 2e dans la portion Est du March Madness.
Prosper est allé à la NBA Academy Latin America en guise de préparation secondaire, tout comme Bennedict Mathurin. Il s’est ensuite engagé à Clemson, où il y a joué pendant un an avant de joindre Marquette.
Sébastien Lamaute
Coéquipier de Pier-Olivier Racine, Lamaute en est lui aussi à sa troisième année dans la NCAA. Le natif de Saint-Bruno-de-Montarville est garde partant pour les Kinghts et roule à une moyenne de 3.7 points, 3.2 rebonds et 1.0 passe décisive par soir.
Lamaute, un ancien de Brébeuf et de McGill, s’est même mérité une place sur la NEC (Northeast Conference) All-Rookie Team de 2022.
Ryan Young
Ryan Young est né à Montréal, mais n’y a jamais vraiment vécu longtemps. Le pivot de Duke en est à sa quatrième saison dans la NCAA et affiche 6.6 points et 5.8 rebonds par soir.
Du haut de ses 6 pieds, 10 pouces, Young est utilisé comme deuxième centre chez les Blue Devils. Duke est classé 5e dans leur région du « bracket » et affrontera Oral Roberts (12e) demain à 19h10.
Fatima Diakhate
Native de Gatineau, Diakhate joue avec les Lady Bulldogs de Georgia dans le SEC. Âgée de 19 ans, sa dernière expérience avec l’équipe canadienne remonte à 2019 lors du tournoi FIBA U16 des Amériques.
Cassandre Prosper
Cassandre Prosper est probablement la Québécoise avec le plus de potentiel. Classée comme un espoir cinq étoiles, Prosper moyenne 5.0 points et 3.6 rebonds chez le Fighting Irish de Notre Dame, la meilleure université de l’ACC.
Son profil peut être résumé comme celui d’une garde explosive et athlétique de Montréal qui en est à sa première année dans la NCAA à 17 ans seulement.
Pour l’équipe canadienne, Cassandre a été titulaire pour chaque match en 2022 et a affiché d’impressionnantes moyennes de 14.0 points, 9.6 rebonds, 4.6 interceptions et 3.0 contres par partie.
Prosper continue de multiplier les honneurs à chaque tournoi et ESPN l’a même classée au 16e rang de son repêchage.
Kiandra Browne
Browne évolue en Indiana, le programme avec la meilleure fiche du Big Ten. La Montréalaise a remporté l’honneur Academic All-Big Ten, trophée remis aux joueurs et aux joueuses avec un « GPA » d’au moins 3.0.
