Victorieux des Warriors à San Francisco lors du premier match des finales 2022, les Celtics ont conquis un nouveau gain à l’extérieur, leur huitième lors des séries éliminatoires. Seule une équipe a fait mieux dans l’histoire en une seule campagne d’après-saison. En 1995, les Rockets, menés par le légendaire Hakeen Olajuwon, ont remporté neuf succès à l’extérieur. Boston aura l’occasion d’égaler ce record, dès ce soir, lors de la deuxième rencontre au Chase Center.
Cependant, pour espérer battre ce record, la troupe de Jayson Tatum devra au minimum pousser cette série jusqu’à cinq matchs. Bien qu’un sweep semble peu probable à l’heure actuelle, il ne fait aucun doute que Boston n’a pas dans l’idée de concéder la moindre victoire à son adversaire et que la perspective de jouer au moins cinq rencontres n’est pas dans leurs plans.
Malgré tout, si la série devait se prolonger, Boston ne possède pas l’avantage du terrain et pourrait se retrouver à jouer plus de rencontres à l’extérieur qu’à domicile. Ce glorieux record que les Rockets possèdent depuis maintenant presque 30 ans pourrait donc être égalé, voire même battu prochainement.
Sans enlever aux Celtics le mérite qui leur est dû, il reste tout de même important de soulever que leur parcours aura été bien plus « facile » que celui des Rockets de 1995, du moins sur le papier. En effet, les adversaires affrontés par Boston durant les séries ont des bilans de saison régulière bien inférieurs à ceux des équipes auxquelles Houston a été confrontée.
Lors du premier tour, les C’s ont défait les Nets qui possédaient un bilan de 44 gains pour 38 défaites, soit un pourcentage de victoire de 53.7%. Les Bucks, affrontés au deuxième tour, ont remporté 51 matchs en 2021-22, soit 62.2% de leurs 82 rencontres. Le Heat et les Warriors ont chacun un pourcentage de victoires de 64.6% de victoire grâce à leur bilan de 53 gains pour 29 revers.
Au total, le pourcentage de victoire combiné des adversaires de Boston s’élève à 61.3%. Un total très correct, mais bien loin de Houston pour qui ce nombre s’élevait à 72.6% en 1995. En éliminant le Jazz (60-22, 73.2%), les Suns (59-23, 72%), les Spurs (62-20, 75.6%) et le Magic (57-25, 69.5%), les Rockets ont tout simplement eu le parcours le plus compliqué de l’histoire des séries éliminatoires.
Les Celtics évoluent cependant dans une conférence Est qui n’a jamais été aussi compétitive depuis le départ de Michael Jordan, ce qui tend à expliquer que les bilans soient plus faibles. À l’inverse, ce même Jordan n’est sorti de sa retraite qu’au milieu de la saison 1995, offrant ainsi plus d’opportunités de gagner aux autres franchises NBA cette saison, d’autant plus que la conférence Ouest n’était pas aussi dominante qu’elle a pu l’être durant les années 2000.