Le repêchage 2022 n’a pas été le plus spectaculaire dans l’histoire des Raptors de Toronto. Sans choix de premier tour (envoyé dans l’acquisition de Thaddeus Young), les Torontois ont jeté leur dévolu sur Christian Koloko au second tour (33e au total). Un diamant qui demande à être poli, mais le Camerounais possède un physique que Nick Nurse avait grandement besoin au cours des deux dernières années.
Répertorié à 7 pieds et 1 pouce, le coéquipier de Bennedict Mathurin avec les Wildcats de l’Université Arizona amènera des qualités athlétiques et une mobilité que ne possédaient pas des joueurs comme Alex Len et Aron Baynes lors de leur passage avec l’équipe.
Dans un long papier préparé par Josh Lewenberg de TSN, Koloko ne représente pas le centre d’avenir à court terme des Raptors, mais le besoin devient un peu moins criant. Avec un Khem Birch en santé qui peut servir de réserviste et un Precious Achiuwa qui peut prendre le relais dans un alignement plus petit, Toronto se donne des options supplémentaires.
« Si la meilleure version de moi-même me permet de gagner le titre de recrue de l’année, je vais être heureux. Si la meilleure version de moi-même me permet de donner mon maximum en sortie de banc pour les Raptors, ça me va aussi. Je veux juste endosser le rôle que les Raptors vont me donner et être un joueur important dans celui-ci durant ma première saison. »
Christian Koloko, via Josh Lewenberg (TSN).
Selon Lewenberg, Koloko figurait dans le top 20 sur la liste des Raptors. Le gagnant du titre de joueur défensif de l’année dans la conférence Pac-12 s’inspire de Rudy Gobert et de Draymond Green pour son jeu défensif. Même s’il portait le numéro 35 en l’honneur de Kevin Durant. Koloko retrouvera une de ses idoles de longue date, Pascal Siakam. Une association facile à faire, puisque les deux joueurs sont originaires de Douala, au Cameroun.
« D’où l’on vient, il y a seulement Pascal et moi qui avons réussi à se rendre aussi loin. De se rendre jusqu’à la NBA, c’est un peu surréel. Je veux juste profiter de l’opportunité que j’ai, m’améliorer et montrer qu’on peut tout réussir si on y met les efforts. »
Christian Koloko, via Josh Lewenberg (TSN).
Pour l’instant, le jeune homme de 22 ans ne peut pas traverser la frontière, puisque son visa d’étudiant ne lui permet pas de se rendre au Canada. Il devra attendre la signature de son contrat et l’obtention de son visa de travail avant de rejoindre ses futurs coéquipiers.