L’Alliance de Montréal (0-1) s’est inclinée par la marque de 95 à 75 en visite chez les Bandits de Vancouver (1-0), jeudi soir à l’occasion de son premier match de la campagne 2024. Voici ce qui s’est bien et moins bien passé.
Points forts
1. Le grand point fort qui ressort du côté de l’Alliance et le plus significatif de la rencontre se résume en deux mots : Chris Smith. Avec 18 points et 9 rebondds en 6 tirs convertis sur 8, l’ailier fort partant a été efficace, imposant. Il a marqué derrière la ligne de trois points, au lancer-franc, dans la raquette… en plus de démontrer quelques flashs de maniement du ballon et de vision du jeu.
2. Ce n’est pas le plus grand point fort, mais Shaquille Doorson a connu une première présence encourageante en sortie de banc, amassant deux paniers à l’intérieur et un solide bloc en défense au premier quart. En revanche, il a été plus mou lors de ses apparitions suivantes, terminant le match avec quatre pertes de ballon.
3. Le meneur vétéran Jahenns Manigat bouge relativement bien le ballon et a montré une capacité de tirer à longue distance, en plus d’avoir orchestré une remontée au troisième quart. Il ne sera pas l’un des trois meilleurs scoreurs de la formation, mais peut servir de pièce de soutien intéressante.
4. Les Alliés ont joué une deuxième demie de 39-41 après une première de 36-54, donc significativement plus près de leurs adversaires au tableau. On doit particulièrement saluer le troisième quart où l’avance des Bandits a été coupée de 18 à 7 points : score final du quart, 23 à 14 pour Montréal.
Points faibles
1. Ahmed Hill (12 points, 5-16 FG) et Jordan Bowden (8 points, 2-10 FG), deux joueurs qui devraient être des marqueurs de prédilection, n’ont pas connu la soirée escomtée. Même s’ils possèdent des habiletés évidentes, ils ont choisi de prendre plusieurs tirs là où une passe aurait dû être effectuée. Toutefois, pas d’inquiétudes. Ils devraient se reprendre bientôt.
2. Parlant de passes, il manquait de mentions d’aide. Seulement huit paniers ont été assistés, ce qui témoigne d’un cruel manque de jeu collectif. La faute au manque de chimie, à l’absence de l’entraîneur-chef, à la nouveauté? Peut-être, mais dans tous les cas, il faut trouver une solution.
3. Pourcentages de réussite terribles. 39 % du terrain (27-69), 18 % derrière l’arc (6-32) et 62 % de la ligne des lancers-francs (15-24) ne sont pas des taux permettant à une équipe de basketball professionnel de remporter une partie. C’est aussi simple que cela.
Le sélection des tirs n’était pas la pire du monde, mais comme s’ils s’étaient entendus là-dessus, les joueurs de l’Alliance n’arrivaient pas à marquer. Il n’est pas normal qu’après Smith, le podium des pointeurs soit composé de Hill (12) et Elijah Ifejeh (9). À titre indicatif, chez les Bandits, voici qui ont été les marqueurs significatifs : Koy McEwen (22), Zach Copeland (19), Nick Ward (17), Taze Moore (17). C’est le genre de fiche qu’il faut dans la LECB pour gagner.
4. En permettant une séquence offensive à Vancouver dès le premier quart, plus spécialement à Copeland, Montréal s’est rendu la propre tâche plus difficile lors du reste du duel. Plus généralement, l’équipe a été complètement dominée à 3 points durant la première demie, donnant plusieurs chances à McEwen et Moore également. Il faut éviter ce genre de pente descendante.
L’Alliance poursuit son voyage dans l’Ouest en rendant visite aux Rattlers de Saskatchewan (1-0), samedi soir au SaskaTel Centre.
Et pour en connaître davantage sur l’équipe, on vous invite à consulter ceci.
