À la suite d’un exceptionnel tournoi sur le plan individuel à l’EuroBasket, Dennis Schroder s’est entendu avec les Lakers de Los Angeles sur les termes d’un contrat d’un an, vendredi. Mais ce n’était pas sa seule option.
Shams Charania, informateur NBA fort reconnu, a affirmé sur un plateau télévisé que le point guard allemand « décidait entre quelques équipes », incluant les Suns de Phoenix et les Raptors de Toronto.
Même si l’information n’a pas été confirmée, on peut aisément se douter que les offres qu’a reçues Schroder ont été émises pendant la tenue de l’EuroBasket. Après tout, le marché des joueurs autonomes est ouvert depuis deux mois et demi : si quelqu’un voulait le signer, ça aurait déjà été chose faite.
Et franchement, le fait qu’on ait dû attendre aussi longtemps pour le voir mériter un contrat est ahurissant. L’an dernier, dans l’uniforme des Celtics et des Rockets, le choix de premier tour (17e) en 2013 a affiché des moyennes respectables de 13.5 PTS, 3.3 REB et 4.6 AST. Bien des athlètes de moins bon calibre ont intégré un club avant lui.
Allons même un peu plus loin : en 2019-2020, alors qu’il défendait les couleurs du Thunder d’Oklahoma City, Dennis Schroder a produit 18.9 PTS, 3.6 REB et 4.0 AST en 65 matchs comme substitut à Chris Paul au poste 1. Cette année-là, il a fait partie des finalistes pour le titre de Sixième homme de l’année.
Comment se faisait-il que deux ans plus tard, plus personne ne lui faisait confiance? Si la question demeure sans réponse, on peut au moins se soulager de pouvoir l’oublier.
Que ce soit chez les Suns ou les Raptors, l’étoile de l’EuroBasket aurait pu apporter une contribution significative en tant que pièce importante sur le banc. Derrière Chris Paul à Phoenix (encore une fois) ou Fred VanVleet à Toronto, ça aurait très bien pu se faire.
Il a plutôt choisi de donner une deuxième chance aux Lakers, équipe dont il a refusé une prolongation de contrat de quatre ans et 84 millions de dollars en mars 2021. Ça devrait le motiver.