Quand les Celtics ont échangé Kemba Walker au Thunder l’été dernier, ils ont retrouvé un visage familier dans la transaction, alors que leur ancien pivot, Al Horford, rentrait au bercail après un passage à OKC qui a fini en queue de poisson. Dans cette transaction, Horford servait surtout à équilibrer les masses salariales des deux équipes, mais quelques mois plus tard, force est d’admettre qu’Horford n’est plus qu’un simple lourd contrat aux yeux des Celtics.
Hier soir, dans le premier match de la finale de la NBA, les Celtics étaient en visite au Chase Center, et ils l’ont emporté grâce à un bel effort collectif et une grosse poussée au quatrième quart.
Or, il y a un joueur qui a connu toute une soirée de travail hier du côté de Boston : Horford. Le centre, qui fête aujourd’hui ses 36 ans, a démontré qu’il en avait encore un peu dans le réservoir, mitraillant les Warriors via un barrage de tirs à trois points.
Horford, qui disputait le premier match de sa carrière en finale de la NBA, a été un élément central dans cette poussée des visiteurs durant le dernier quart de la rencontre. Face à un Draymond Green qui n’a pas jugé bon de le tenir en respect du périmètre, il a été un gros morceau d’une séquence où les Celtics ont inscrit 23 points contre seulement 4 pour leurs adversaires.
Mais au-delà du match d’hier, Horford joue un rôle névralgique dans les succès des Celtics depuis le début des séries. Sans être forcément LE joueur qui retient l’attention à chaque soir, il trouve constamment le moyen d’avoir un impact sur le match, et ce, que ce soit sur le plan offensif ou défensif.
Depuis le début des séries, aucun joueur n’a contesté plus de tirs que lui et il est le défenseur face à qui le pourcentage de réussite aux tirs est le plus faible à travers toute la NBA.
Et honnêtement, pour ce qui est des tirs contestés, ce n’est même pas proche.
En plus, il a le deuxième meilleur pourcentage de réussite de la ligue pour ce qui est des tirs à trois points ainsi que pour l’efficacité au niveau des points marqués au quatrième quart.
Match après match, Horford est capable de jouer les héros étant donné qu’il est capable de se lever dans les moments décisifs de la rencontre. On l’a bien vu hier, certes, mais ce n’était pas sa première grosse performance des présentes séries.
Si jamais les Celtics devaient remporter la finale, il y a fort à parier que Jayson Tatum et Jaylen Brown seront les deux joueurs qui seront considérés pour le titre de MVP de la série.
Or, s’il y a un héros obscur à Boston présentement, c’est Horford, qui joue du basketball inspiré par les temps qui courent. Il a accepté le rôle de soutien dans lequel il a été placé, mais actuellement, il en offre plus que ce que le client demande.
Est-ce qu’Horford aura la chance de soulever le trophée Larry O’Brien d’ici quelques jours pour célébrer ses 36 ans? Une chose est sûre : si c’est le cas, il n’aura pas été qu’un simple passager, et Brad Stevens pourra s’en féliciter.