Reconnu par plusieurs comme l’entraîneur-chef d’équipes incapables de compléter le travail en séries éliminatoires, Doc Rivers a tenu à rectifier le tir sur sa réputation. En point de presse, à la veille du match #6 entre les 76ers de Philadelphie et les Raptors de Toronto, Rivers indique qu’il est trop facile de l’utiliser comme exemple.
Sans être visiblement frustré par une question d’un journaliste, Rivers a rappelé le contexte des trois remontées 1-3 qu’il a connues au courant de sa carrière. Rappelons que l’instructeur des Sixers a vécu cela en 2003, avec le Magic d’Orlando face aux Pistons de Detroit, et à deux autres reprises avec les Clippers de Los Angeles (2015 et 2020).
« Mon équipe à Orlando était la huitième tête de série dans l’Est. Personne ne m’a donné du crédit après avoir pris les devants contre les Pistons, qui ont finalement remporté le titre. Prenez le temps de faire un retour en arrière et de regarder cet alignement. Vous diriez que l’entraîneur a fait un bon boulot. »
Doc Rivers, via ESPN.
« En 2015, Chris Paul avait raté les deux premiers match, et il jouait sur une seule jambe. De plus, nous n’avions pas l’avantage du terrain. La seule série que je considère avoir vraiment échappée, c’est celle en 2020 contre les Nuggets, et c’était dans la bulle. Tout pouvait arriver dans la bulle. Il n’y avait pas d’avantage du terrain. Le match #7 aurait eu lieu à Los Angeles. »
Doc Rivers, via ESPN
Le point de Rivers est défendable. Par contre, ces commentaires surviennent pendant que les Sixers (qui ont également eu leur part de remontées par le passé) en sont à leur troisième occasion d’éliminer les Raptors de Toronto. Sans dire que le moment est mal choisi pour faire des commentaires sur le sujet, ça peut lancer un drôle de message sur les préoccupations de Rivers quant à cette série.