Les finales de la NBA sont à nos portes. Les Celtics de Boston, qualifiés pour une deuxième finale en trois saisons, ont accordé une journée des médias afin de livrer leurs états-d’âme à l’approche du Jour J. Bien que les représentants de l’Est soient considérés comme étant les favoris, ils souhaitent tout de même rester prudents. Comme quoi le boulot est encore loin d’être terminé à leurs yeux.
C’est vendredi après-midi que Joe Mazzulla, Al Horford et Jrue Holiday ont discuté avec les médias de leur retour en grande finale.
Qu’on le veuille ou non, les Celtics joueront en finale de la NBA. La formation bostonnaise a obtenu son billet en défaisant les Pacers de l’Indiana en quatre rencontres. Ce sera une première expérience à cette étape du tournoi en tant qu’entraîneur-chef pour Joe Mazzulla, qui était adjoint lors de la saison 2021-2022 – Boston avait alors perdu le titre aux mains des Warriors de Golden State.
Néanmoins, le jeune coach a confié au panel de journalistes que la clé pour remporter le Larry O’Brien sera d’être plus déterminé que l’autre équipe :
« Personnellement, je ne vois rien de différent entre gagner un match de saison régulière et un match de championnat. Il faut simplement que l’on soit aiguisé sur les moindres détails, en plus d’exécuter notre plan de match à la perfection. L’équipe qui sera la plus physique et celle qui exécutera le mieux son plan et sera le mieux capable d’encaisser les erreurs sera celle qui l’emportera. Nous nous retrouvons ici avec deux des meilleures équipes du circuit et chacune d’entre elles va se battre pour remporter le tout. »
L’entraîneur a également avoué avoir étudié une panoplie de matchs de finales des années précédentes, remontant jusqu’aux années 1990 :
C’est ensuite Al Horford, le doyen de l’équipe, qui a pris la parole. Le pivot vétéran n’a connu que du succès depuis son retour à Boston. Ce sont trois finales de conférences consécutives et une deuxième en séries de championnat pour le Dominicain. Il estime lui-même que le groupe autour de lui a personnifié ce que c’est que d’être un Celtic.
Et pour Horford, être un Celtic va au-delà du produit sur le terrain. « Que ce soit avec le travail communautaire ou les moments entre coéquipiers, la clé est la constance », a-t-il lancé aux médias :
Par-dessus tout, Al Horford se dit reconnaissant de cette chance qu’il a que de repartir à la conquête d’un Larry O’Brien :
« C’est très excitant. Je sais que le mot constant revient beaucoup dans cette discussion, mais c’est la vérité. Nous avons été solides du début à la fin. Nous aimons jouer ensemble et nous ferons de notre mieux avec cette chance que l’on tient. Je suis très chanceux de pouvoir me retrouver ici une fois de plus. »
Et s’il y a bien un joueur qui aura de la pression à nouveau, c’est Jrue Holiday. Champion avec les Bucks en 2021, Holiday est arrivé l’été dernier via le marché des transactions. Son acquisition a fait des Celtics une force encore plus imposante qu’elle ne l’a été par le passé. Reconnu pour son jeu défensif de calibre All-Defense, Holiday aura la tâche de couvrir deux des meilleurs marqueurs adverses en Luka Doncic et Kyrie Irving.
C’est en toute humilité que le porte-couleurs des Celtics a avoué que ce sera un défi de taille :
« Ça va être difficile, mais certainement plaisant. Ce sont deux des meilleurs marqueurs de points depuis qu’ils sont dans la ligue. Vous voyez ce qu’ils ont été en mesure d’accomplir ce printemps. Ils ont un groupe qui sait marquer, certes, mais ils savent aussi comment produire pour leurs coéquipiers. »
On est tout de même confiants dans le camp bostonnais que la conquête du championnat lui appartiendra. Ils devront être très vigilants et minutieux s’ils veulent être en mesure de déchiffrer les Mavericks de Dallas, chose que les Clippers, le Thunder et les Timberwolves n’ont pas été capables de faire.
Le premier match de la série se déroulera jeudi soir, le 6 juin.
