L’époque de la bulle d’Orlando n’est vieille qu’un peu plus de deux ans, mais on a l’impression que ça fait déjà un long bail. Un des héros de ce tournoi éliminatoire, le Canadien Jamal Murray est d’avis que le niveau de jeu lors de ces quelques semaines était le meilleur jamais joué dans l’histoire de la NBA.
Dans une entrevue avec Taylor Rooks de Bleacher Reports, Murray explique que les joueurs qui étaient sur place n’avaient que le basketball dans la tête. Complètement coupés du monde extérieur, ceux-ci passaient leurs journées à leur chambre d’hôtel, sur le terrain ou à la salle d’entraînement.
En extrapolant les propos du joueur des Nuggets de Denver, le contexte de l’époque contribuait à cet engagement presque surhumain. La première des cinq grandes ligues professionnelles nord-américaines à reprendre ses activités après l’arrivée du coronavirus, la NBA a offert, en quelque sorte, une chance de rédemption providentielle pour les joueurs, qui croyaient avoir perdu leur saison.
« Il n’y avait seulement que le basketball. Les gars étaient tellement concentrés. On allait au gym, on faisait des séances de tirs, on jouait et on mangeait. Qu’on gagnait ou non, on ne pouvait qu’aller au gym. Si tu voulais t’occuper ou faire un passe-temps, on allait au gym ou on jouait aux cartes avec les coéquipiers. »
Jamal Murray, via Bleacher Reports
Murray en lui-même représente ce type de joueurs qui a profité de cette chance (espérons-le) unique en son genre. En 19 parties, il a amassé des moyennes de 26,5 PTS, 6,6 AST et 4,8 REB. Contre le Jazz de l’Utah, Murray a enregistré trois performances de suite de 40 points ou plus, une séquence qui n’avait pas été réalisée en éliminatoire depuis Michael Jordan en 1993.
D’autres joueurs un peu plus obscurs comme T.J. Warren et Tyler Herro ont aussi profité de ce tournoi pour se faire un nom et marquer les esprits grâce à des performances survoltées.
