Décidément, James Dolan n’est pas heureux de sa relation avec Adam Silver et la NBA, ce qui a été rendu encore plus apparent mardi lorsqu’on apprenait via Adrian Wojnarowski d’ESPN que le gouverneur et propriétaire majoritaire des Knicks de New York se retirerait de comités décisionnels du conseil des gouverneurs.
Cette nouvelle arrive quelques heures après que Dolan ait demandé à la NBA de cesser de s’impliquer dans son procès légal avec les Raptors de Toronto et que l’homme d’affaire ait requis plus de 10 M$ de la part de son rival de division.
Les Knicks auraient officiellement demandé à ce que Silver ne soit pas impliqué dans le processus de médiation légale entre eux et les Raptors – dans le cadre de cette poursuite qui a comme source un dossier de données confidentielles –, car le commissaire aurait une relation trop personnelle avec Larry Tanenbaum, actionnaire majoritaire et président du conseil d’administration de la société Maple Leaf Sports & Entertainment (MLSE).
Baxter Holmes d’ESPN est celui à avoir couvert ce dossier et ce dernier épisode qui voit New York demander plus de 10 M$ en dédommagements pour les informations confidentielles (comme des jeux et stratégies) qu’aurait apporté avec lui Ikechukwu Azotam, un entraîneur vidéo, à son arrivée à Toronto, lui qui était précédemment employé des Knicks.
James Dolan et son groupe The Madison Square Garden Company (ou MSG) préfèreraient que la situation soit réglée en cour, sans l’influence de la NBA.
Voici les détails originaux sur cette affaire :
Donc, après avoir remis en question l’objectivité d’Adam Silver à la tête de la NBA, James Dolan a préféré laisser son siège vacant lors de certaines rencontres du conseil des gouverneurs, plus précisément lors des comités sur « l’influence, les finances et les médias. »
« Considérant tout ce qui s’est produit récemment, j’en suis arrivé à la conclusion que la NBA n’a ni besoin ni envie d’avoir mon opinion, » a écrit James Dolan dans un mémo partagé à la Ligue en juillet, puis aux 29 autres concessions.
Cela veut dire que le vice-président Jamaal Lesane représentera les intérêts des Knicks à l’occasion des rencontres de la sorte, tandis que Dolan conserve tout de même son droit de voter – au sujet de l’adoption de nouvelles règles et autres – au nom de son équipe.
D’ailleurs, lors de deux derniers votes d’envergure effectués auprès du conseil des gouverneurs, seuls James Dolan et les Knicks ont voté en défaveur de la vente des Hornets de Charlotte par Michael Jordan et de l’expansion de la WNBA vers San Francisco. Or, ces oppositions ne sont que deux parmi de nombreuses critiques de la Ligue faites par le patron du groupe MSG au fil des derniers mois et quelques années.
Entre autres, Dolan aurait été frustré par une réglementation qui impose aux franchises dans de gros marchés de partager en partie leurs revenus avec des formations de plus petits marchés. Son mécontentement n’est pas manifesté ici pour la première fois, mais son retrait de rencontres du conseil des gouverneurs en dit long sur sa position et sa relation avec la NBA.