Même s’il connait du succès dans la NCAA et qu’il attire les regards des recruteurs NBA, Bennedict Mathurin considère rester la même personne. En entrevue sur les ondes de RDS, mardi soir, le joueur des Wildcats de l’Université de l’Arizona a avoué vivre une expérience différente, comparativement à sa saison recrue dans la conférence du Pac-12.
Conscient qu’il avait du travail à faire avant de faire le saut chez les professionnels, le Québécois a enfin l’occasion de goûter à l’expérience universitaire avec des spectateurs, notamment contre un gros programme comme celui du Fighting Illini de l’Illinois.
Avec une saison recrue prometteuse, Mathurin devait maintenant composer avec une pression et des attentes supplémentaires. Vu comme espoir de premier plan pour le prochain encan de la NBA, le Montréalais répond présent avec une moyenne de 19 points par match.
« Je ne pense pas que j’ai de la pression, car je sais à quel point j’ai travaillé fort cet été. Je savais sur quoi je devais travailler. Je me suis donné à fond durant l’été en allant au gym trois fois par jour pour être meilleur. Je savais que rien n’allait être facile pour moi. »
Bennedict Mathurin, via RDS.
Le joueur des Wildcats a également parlé de son passage avec l’équipe canadienne des moins de 19 ans, dans le cadre du tournoi de la FIBA pour ce groupe d’âge, qui lui a donné une expérience supplémentaire afin de se préparer au calendrier universitaire.
« Le fait que j’ai pu jouer contre l’équipe américaine et des joueurs comme Chet Holmgren, Johnny Davis et Jaden Ivey et de les réaffronter cette année, c’est vraiment plaisant. J’ai aussi la chance de pouvoir les affronter dans le futur. »
Tout en essayant de ne pas regarder les opinions des experts, le jeune de 19 ans voyait son rêve de jouer dans la NBA être de plus en plus possible grâce à ses compatriotes qui ont emprunté ce chemin avant lui.
« Le fait que j’aie vu Luguentz Dort, Chris Boucher, Khem Birch et Joel Anthony qui sont venus avant moi fait en sorte que je peux faire la même chose pour les autres dans le futur. »
Mathurin a terminé sur une bonne note en regardant vers l’avant, vers le March Madness, ainsi qu’en donnant même un conseil aux jeunes d’ici qui sont dans des situations similaires à lui plus jeune.
« Il faut croire. […] Faut toujours croire en toi et il n’y aura pas de limite. »
Les Wildcats présentent un bilan de 12-1 pour mener le Pac-12 et sont en voie de terminer la saison avec d’excellentes chances de remporter le tournoi de conférence et de potentiellement connaître un long parcours dans le tournoi finale de la NCAA.
