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La NBA et le syndicat des joueurs reportent la date limite des négociations de la convention collective

Crédit : AlleyOo360

En résumé

La NBA et les joueurs se donnent une chance d’éviter un « lock-out ».

Les négociations entre la NBA et l’Association des joueurs (NBPA) semblent être plus ardues qu’anticipé. Adrian Wojnarowski d’ESPN révèle que l’échéance pour activer la clause dérogatoire qui met un terme aux négociations a été repoussée au 8 février 2023. Elle était prévue pour le 15 décembre.

La présente convention collective est valide jusqu’à la fin de la saison 2023-2024. Cependant, si les deux parties n’arrivent pas à s’entendre d’ici le mois de février et que la clause dérogatoire est activée, la convention collective prendra fin le 30 juin 2023.

Les présentes négociations sont les premières menées par CJ McCollum. Le joueur des Pelicans de La Nouvelle-Orléans a été élu président de l’Association des joueurs de la NBA au mois d’août 2021. Il prenait alors la place de Chris Paul, qui a servi comme président durant huit ans. McCollum sera assisté par la directrice générale de l’Association des joueurs, Tamika Tremaglio.

L’un des principaux obstacles dans les pourparlers est la volonté de la NBA d’instaurer un plafond salarial fixe qui remplacerait l’actuelle taxe de luxe. Le modèle actuel permet aux équipes de dépasser la masse salariale allouée en dépensant des montants illimités tant qu’elles sont prêtes à absorber cette taxe.

Cette saison, les Warriors de Golden State ont une taxe de luxe de 170 M$. En ajoutant les salaires, on parle d’un montant de 360 M$, un montant jamais vu dans l’histoire de la NBA. Les Clippers avec 144 M$ et les Nets avec 108 M$ complètent le palmarès des équipes les plus taxées.

De son côté, l’Association des joueurs s’oppose fermement à l’idée d’un plafond salarial et veut maintenir le système en place. Pour le moment, il n’a pas été possible de savoir quelles sont les concessions que chacune des parties est prête à faire, ni les compromis qui ont été avancés.

L’échec des pourparlers pourrait déboucher sur un « lock-out ». Le dernier bris de travail dans la NBA remonte à la saison 2011-2012, laquelle avait été raccourcie à 66 matchs.

Pierre-Louis Mongrain

Pierre-Louis Mongrain

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