Analyse

Les Warriors et la taxe de luxe : une histoire d’amour et de haine

Crédit : AlleyOop 360

En résumé

Les Warriors pourraient être taxés de 513 M$ en 2024 si Draymond Green et Jordan Poole trouvent de nouvelles ententes.

Ce n’est pas un secret de polichinelle : les Warriors de Golden State ont une relation bien spéciale avec la taxe de luxe. Ahhh la luxury tax, ce bel atout qui permet aux organisations de dépenser de l’argent au-delà de la masse salariale allouée. La formation californienne tient déjà une taxe de 360 M$ pour la prochaine saison. Il s’agit du montant le plus élevé dans l’histoire de la NBA. Ce montant a le potentiel de voir de nouveaux sommets d’ici les deux prochaines années.

En effet, si les Dubs paraphent une entente avec Jordan Poole et Draymond Green, ladite taxe grimperait à plus de 513 millions de dollars selon Basketball Forever.

Crédit : Basketball Forever

Bien sûr, ce n’est que si cela arrive. La discussion du moment chez les Warriors tourne autour des deux principaux intéressés. Tous deux ont des contrats expirant dans la prochaine année. Présentement, Jordan Poole est payé 3,9 M$ alors que Green prend 25,8 M$ de la masse salariale.

Une imposition partagée

Certes, la NBA tente tant bien que mal d‘augmenter le plafond, mais la responsabilité revient tout de même aux organisations de gérer leurs coffres. Par ailleurs, le commissaire de ligue Adam Silver ne croit pas en la taxe de luxe comme une manière de pénaliser les gouverneurs qui se gâtent un peu trop.

Voici ce qu’il avait à dire sur le sujet lors d’un entretien avec NBA TV suite à la récente conquête de Golden State :

« Je ne [la] perçois pas comme une punition envers eux. Essentiellement, lorsqu’il y a un système comme le nôtre, il y a un aspect de partage entre les joueurs. Il y a du partage de revenus à tous les niveaux. Le système est fait pour aider les équipes à conserver leurs joueurs qu’ils ont repêchés et ils en sont par après récompensés. Dans le cas des Warriors, ils ont réussi à faire cela en payant une grosse taxe de luxe. »

Adam Silver, comissaire de la NBA

Le gouverneur de l’équipe californienne Joe Lacob ne partage certainement pas le même avis que M. Silver. Au contraire même, il voit l’imposition du tarif comme une mesure injuste. L’homme à la barre des Warriors a fait ce commentaire en juillet dernier sur le balado The Point Forward, animé par nul autre qu’Andre Iguodala. La NBA lui a d’ailleurs remis une amende de 500 000$ suite à cette prise de position.

Lacob croit au contraire que son équipe ne devrait pas être autant imposée puisque « les huit premiers joueurs ont tous été ramenés via le repêchage ».

On fait auparavant mention que les Warriors ont à ce jour la plus haute taxe en histoire de la NBA. Ils sont présentement à 73 M$ devant la deuxième tête : les Nets de Brooklyn de 2021-2022 avec 97,7 M$. Les Clippers de l’an dernier complètent le podium avec 83 M$.

Avec des montants de taxe hors de ce monde, il ne serait pas surprenant de voir cet aspect être l’un des points principaux lors des négociations de la prochaine convention collective en 2024.

D’ici là, Bob Myers et son équipe auront des choix difficiles à faire : hypothéquer l’avenir en payant les deux vedettes Poole et Green ou en laisser l’un des deux partir afin de ne pas dépenser encore plus d’argent qu’il ne faudrait.

Tout sur le début de saison chaotique dans la baie de San Fransisco :

Draymond Green ne sera pas suspendu (et il réintègre les Warriors)
« C’est la plus grande crise que nous avons eu depuis que je suis entraîneur ici », a tout de même affirmé Steve Kerr.
alleyoop360.com
Jordan Poole pourrait signer à long terme sous peu | AlleyOop360
L’arrière se rapprocherait d’une prolongation de contrat dans la semaine à suivre.
alleyoop360.com
Une altercation entre Draymond Green et Jordan Poole met fin à la pratique des Warriors | AlleyOop360
Le conflit aurait escaladé à ce que les deux joueurs s’en prennent physiquement
alleyoop360.com
Émilio Constanza

Émilio est un passionné du journalisme. Fraîchement sorti du programme des arts, lettres et communications des médias au Collège Lionel-Groulx, il veut rassembler les deux choses qu'il aime le plus: journalisme et sport.

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Émilio est un passionné du journalisme. Fraîchement sorti du programme des arts, lettres et communications des médias au Collège Lionel-Groulx, il veut rassembler les deux choses qu'il aime le plus: journalisme et sport.

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