L’ouverture du marché des joueurs autonomes est à nos portes et les directeurs généraux attendent de pied ferme la permission de discuter avec cesdits joueurs. Mercredi dernier, Tim Bontemps du réseau ESPN a rapporté que le plafond salarial de la NBA devrait s’élever à environ 123,6 M$ pour la campagne 2022-2023, permettant à ces pourparlers d’inclure de bien grandes sommes.
La NBA est une ligue où la soupe à potins est en constante préparation. La saison « morte » de 2022 prend déjà son envol avec un tas de rumeurs qui viennent noyer le fil d’actualités, au grand plaisir des partisans. Cet engouement, qui se vit 365 jours par année, paye des dividendes pour le circuit professionnel. Grâce aux multiples ententes de diffusions et commandites, on offre une augmentation du plafond salarial pour permettre aux équipes de sortir le chéquier cette semaine.
L’an dernier, ce cap était fixé à 112 M$. L’augmentation de 11,6 M$ par rapport à 2021-2022 sera une hausse aussi importante que celle observée entre 2017 et 2022. Par ailleurs, la taxe de luxe suivra parallèlement cette ascension des salaires, elle qui grimpera vers une limite de 150,2 M$, avec un « hard cap » de 156,9 M$.
Vers l’horizon
Il va de soi que les Zach LaVine, Deandre Ayton et Jalen Brunson de ce monde s’attendront à recevoir de belles sommes d’ici peu. Les organisations seront prêtes à sortir leurs meilleures offres au premier instant possible. Alors, avec le plafond salarial qui passera à 123,6 M$, tous les partis se gâteront à l’ouverture du marché des joueurs autonomes.
La NBA clôture sa première saison complète depuis 2018-2019, et les revenus engendrés par la présence de partisans en sont pour beaucoup à raison de la permission de cette augmentation du cap. La prévision d’une nouvelle entente de télévision entre la NBA et ses partenaires tels ESPN, TNT et ABC est cependant ce qui a fait autant mousser ces nombres.
Un contrat télévisuel avoisinant les 75 milliards de dollars américains pourrait bientôt voir le jour. Si on est encore loin du bond astronomique de 70 M$ qu’avait connu le plafond en 2016, on peut donc prédire une croissance soutenue de ce dernier à travers les saisons à venir.