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Le podcast de Draymond Green fait jaser… pour les mauvaises raisons

Crédit : AlleyOop360, Draymond Green Show

En résumé

Il a partagé plus d'épisodes de son balado (6), depuis l'élimination du Heat, qu'il a converti de paniers (5).

À la suite immédiate du match #3 de cette finale NBA, Draymond Green s’est muni de son micro pour enregistrer un épisode de son populaire podcast, le Draymond Green Show. Le balado classé quatrième aux États-Unis dans la catégorie « sports » a d’ailleurs soulevé le mécontentement de plusieurs partisans – autant des amateurs plus généraux que ceux des Warriors –, qui croient que le power forward étoile devrait concentrer ses efforts sur cette série actuelle face aux Celtics de Boston.

Or, s’il ne s’agissait pas d’un total de six épisodes publiés (depuis l’élimination du Heat), et si ce n’était pas des piètres performances du joueur, il n’y aurait probablement pas eu de telles réactions en ligne. Mais Green a converti seulement cinq lancers totaux en trois sorties, soit moins que le nombre d’épisodes parus.

Dans sa plus récente édition du podcast, Draymond a d’ailleurs adressé ce mécontentement face au lien que plusieurs semblent établir entre ses nombreux enregistrements et ses prestations sur le terrain. Sur ce plan, le vétéran des Dubs s’est défendu tant bien que mal.

« Désolé que ce podcast fasse probablement de meilleures statistiques que le vôtre, pouvions-nous entendre de la part de Draymond Green dans l’épisode ‘Game 3 Breakdown’. Vous allez avoir [un épisode du] podcast, victoire, défaite, égalité, en soulevant le trophée, en mettant cette bague à mon doigt, peu importe. Vous allez avoir ce podcast. »

Toujours sur le sujet, l’ancien Joueur défensif de l’année en a profité pour reconnaître et s’excuser de son faible rendement jusqu’ici dans cette série ultime du tournoi de la NBA. Selon lui, son équipe serait sortie victorieuse du dernier affrontement s’il avait personnellement mieux joué.

Green a dû quitter la rencontre avec six fautes personnelles mercredi, ayant récolté seulement 2 points, 4 rebonds et 3 passes décisives en 35 minutes sur les parquets du TD Garden. En moyenne à travers la série, ce sont 5.0 PTS, 6.7 REB et 5.0 AST par rencontre qu’il enregistre, pour 5.0 fautes personnelles et un taux de conversion de 26% au tir.

Malgré tout, le leader vocal de cette dynastie des Warriors n’en fait pas tout un plat. En fait, il ne voit pas de correlation entre ses activités à l’extérieur du terrain et sa production sur celui-ci, rappelant qu’il continuer de regarder du « film » avec diligence après chaque match. Pour Dray, cette baladodiffusion a une toute autre importance, une qui est peut-être plus grande que plusieurs le réalisent.

« C’est quelque chose que je prend autant au sérieux que le basketball. »

Draymond Green à The Athletic, concernant le Draymond Green Show

Le numéro 23 n’est pas le premier joueur du circuit à s’aventurer dans l’univers du podcasting pour combler ses temps libres; JJ Redick (The Old Man and the Three) et CJ McCollum (Pull Up with CJ McCollum) animent deux des émissions les plus populaires du milieu, qui leur ont valu des apparitions fréquentes à ESPN à titre d’analystes occasionnels – tout comme c’est le cas pour Green.

Draymond a donc également comparé son balado à une opportunité personnelle, mais aussi à une entreprise, une grande responsabilité. Il s’est entretenu avec Sam Amick du média The Athletic à ce sujet.

« Mon podcast est important pour moi. J’ai travaillé fort pour me rendre au point où il est et pour bâtir cet auditoire. Je crois que c’est très important pour moi dans la compréhension et la construction de cet auditoire de continuer de lui donner [du contenu], a raconté Draymond Green à Sam Amick. La façon dont je vois mon podcast est comme si je gérais une business. Tu ne peux pas te fatiguer de gérer ta propre business, ou elle échoue. »

En terminant, le coloré athlète des Warriors s’est penché sur les cris de « F**k Draymond! » qui retentissaient au sein du TD Garden à l’occasion du premier match de finale au Massachussetts depuis 2008. Pas dérangé par la foule, Green a néanmoins avoué que sa femme Hazel avait quitté l’amphithéâtre outrée du comportement des fans. Voici ce qu’elle a ensuite partagé via son compte personnel Instagram :

Pour sa part, Draymond soutient que sa fille d’un ans présente sur place est encore trop jeune pour comprendre ces cris et qu’il élève son fils de cinq ans pour « qu’il devienne un homme » et qu’il s’agit là d’une réalité de l’Amérique moderne à laquelle il veut préparer son enfant.

On peut évidemment s’attendre à d’autres chants et exclamations du genre de la part d’une base partisane des Celtics qui répond toujours présente, au match #4 de ce soir, le 10 juin. Le coup d’envoi est prévu pour 21h00 et Boston mène 2-1 la grande finale 2022.

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alleyoop360.com
Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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