Le Jazz de l’Utah, l’une des organisations qui a fait le plus jaser lors de la saison morte, tenait une conférence de presse ce lundi. Les deux hommes à la tête de la franchise, Danny Ainge et Justin Zanik, ont commenté sur le travail fait lors de la saison et après celle-ci, puis à quoi les partisans doivent s’attendre. De son côté, Ainge n’y est pas allé de main morte sur son observation de l’équipe.
Copium
D’entrée de jeu, Zanik admet la défaite de la dernière reconstruction, que, malgré la quantité d’effort placée au sein de l’organisation, le produit final s’est écroulé et le tout termine en queue de poisson. Ce qui pousse la direction a mené leur énergie vers une reconstruction, une carte blanche. Le but : rebâtir un programme durable et apte à développer des joueurs de talent qui ramèneront un championnat à Salt Lake City.
« Là où l’équipe a terminé l’an dernier, avec notre manque d’espace sur la masse salariale et manque d’opportunité, nous forçait à devenir les vendeurs. On croit que c’est dans l’intérêt à long terme du Jazz. De plus, cela faisait trois bonnes années que nous gagnions beaucoup de joutes en saison régulière. Une fois les séries éliminatoires commencées, nous étions à terre, nous étions K.O. »
Justin Zanik, directeur général du Jazz
Petit refresh : Danny Ainge n’est arrivée qu’en décembre dernier au poste de directeur des opérations. Cependant, il n’a pas abouti dans cette organisation sans avoir fait ses devoirs. Il commente l’observation externe comme quelque chose de très positif. Curieux et optisimite d’emblée, Ainge affirme rapidement que la situation était urgente et que quelque chose devait être fait pour aller de l’avant.
« Ce que j’ai vu au cours de la campagne est un groupe d’athlètes qui ne se faisaient pas confiance mutuellement. Le groupe au complet. Certes, ils s’aimaient bien mais il y avait un manque de hargne. Je me disais que cela allait peut-être changer en séries éliminatoires. »
Danny Ainge
Le travail n’est certainement pas terminé pour l’état-major du Jazz. Outre les dossiers réglés de Donovan Mitchell et Rudy Gobert, l’équipe a toujours sous la main les contrats de Bojan Bogdanovic, Jordan Clarkson et Mike Conley. Le directeur général joue le jeu avec les journalistes et affirme que ces joueurs sont encore très importants pour le développement des jeunes, mais que Ainge et lui-même continueront d’écouter les offres qui leur seront faites.
Pour l’instant, il tient un total de 17 contrats. Ce nombre se verra soustrait de deux d’ici le début de la saison. Dans les mots de Ainge : « On ne veut pas en rajouter. » Intentions cachées ou paroles véridictes? Seuls les gérants de la franchise connaissent la réponse.
Quoi qu’il en soit, les partisans ont de quoi se sentir en sécurité avec la paire de Zanik et Ainge en contrôle des rênes. En date d’aujourd’hui, le Jazz est propriétaire de 13 choix au repêchage qui s’étalent jusqu’en 2029. Monnaie d’échange ou vedettes en devenir, ils permettent aux patrons à Salt Lake City de bâtir un programme de premier plan.
