Les vœux de loyauté de Nikola Jokic à Denver ont à nouveau été renoués, du moins, oralement, selon Shams Charania de The Athletic. Le Joker signera sans doute une prolongation de contrat d’une valeur de 260 M$ étalée sur cinq ans dès qu’il en aura la chance cet été.
Tim Connelly, président des opérations basket chez les Nuggets, vient peut-être de s’engager avec les Timberwolves du Minnesota pour les cinq prochaines années, mais cela n’empêche pas Jokic de faire de même avec Denver. Les deux hommes sont demeurés proches toutefois, depuis que le premier a repêché le deuxième 41e en 2014 – frappant alors le gros lot.
Les sources de The Athletic près de la situation au Colorado ont appris que le départ de Connelly n’affecterait pas la décision de du double-MVP quant à son futur avec l’équipe; il aurait d’ailleurs réitéré son désir d’y signer sa nouvelle entente.
Pour Calvin Booth, directeur général promu au titre proverbial d’alpha dans les bureaux des Nuggets, il ne restera plus qu’a poser plume sur papier et paraffiner le prochain contrat supermax du joueur de 27 ans qui a porté les Nuggs sur ses épaules toute la saison.
Jokic est éligible à 260 millions de dollars américains sur cinq ans, pour un salaire annuel moyen de 52 millions, et ce, en raison des mentions All-NBA et titres de MVP qu’il a ajoutés à son armoire à trophée dernièrement. Le pivot serbe empochera tout de même 32,5 M$ en 2022-2023, avant que son nouveau pacte ne prenne effet à l’automne 2023. Le contrat pourra être signé cet été, dès le 1er juillet.
Il s’agira de la plus grande somme d’argent jamais octroyée à un joueur de la NBA pour un seul contrat. Rien de moins.
La dernière entente entre le Joker et ses supérieurs le voyait gagner 147 M$ entre 2018 et 2023. Depuis la signature de cette dernière, Jokic s’est démarqué sur le terrain de 23.3 PTS, 11.3 REB, 7.6 AST et 1.3 STL par match sur un rendement true shooting de 62,7%, en étant nommé au sein d’équipes All-Stars et All-NBA à chacune des quatre campagnes.
L’objectif à Denver, désormais, sera de maximiser la fenêtre de production d’encore quelques années qu’offre leur centre étoile pour viser rien de moins que les grands honneurs – but qui sera bien plus envisageable lorsque Jamal Murray et Michael Porter Jr seront de retour au jeu.
